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vendredi 1 janvier 2016

Mesure & Commencement

Mesure & Commencement
Un conte pour enfants

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
Fiches élaborées par Dianitsa
Luc 9 61-62 : Je te suivrai, seigneur, mais auparavant laisse-moi faire mes adieux à ma famille. Jésus lui dit :
Quiconque, après avoir mis la main à la charrue, regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu.
[Variante] • Aucun de ceux qui sont rivés à leur charrue et regardent en arrière ne convient au royaume de Dieu, a dit Jésus.


Nous élargissons la remarque du Christ sur le « Regarder en arrière » au fait de se concentrer sur les racines, les origines de toute chose. Faire cela c’est tenter de maîtriser l’histoire, le récit, le narratif ; c’est ne pas discerner ou ne pas accepter que le Christ nous invite à être comme lui — l’Alpha et l’Oméga de sa propre existence.

La tâche du Christ est précisément de nous délivrer de notre volonté naturelle de nous saisir du bereshit, laquelle se fige dans notre impossibilité à quitter notre commencement : Famille et Créateur compris ! Car cette démarche-là est la marque de l’impossibilité d’Être-bereshit qui est le propre de l’homo sapiens, contrairement au fils-de-l’homme.
  • Le discours général public oblige tout le monde à se focaliser sur Les Origines — de l’humanité, du Cosmos, de l’Univers.
  • Dieu est identifié à l’Univers.
  • Se focaliser sur le béréshit – le sien ou celui de l’humanité – c’est être impropre au royaume de Dieu.
  • Le Christ est un anti-béréshit ; car son but est de faire de l’Individu son propre béréshit. Apo 2213 et 216.
  • Les 3 Grandes Humiliations historico-scientifiques de l’homme et de Dieu + une.
  • Scénarisation de la réalité : les divers scénarios qui mettent en scène l’espace et le temps contraignent l’homme à ne plus « être fait pour le monde de la résurrection » !
  • Sub specie æternitatis, sous l’aspect de l’éternité : un concept « anthropophobe ».
  • La Révolution française et mondiale des mesures : un changement de réalité et de paradigme.
  • L’homme doit se mesurer aux astres : il perd sa place et commence à errer dans un espace-temps fantasmagorique.
  • Dieu est défiguré, l’homme dénaturé.

« La science ne peut rien t’enseigner, c’est à elle d’apprendre de toi. »

Friedrich Schleiermacher cité par Miguel de Unamuno dans Le sentiment tragique de la vie, 1912.

Durée : 1h27
Date : 20 avril 2023
Mots-Clefs : Univers ; Bereshit ; Anthropophobie ; Logos ; Cosmologie ; Univers-Bloc ; Luc 9 62  ; Alpha & Oméga ; Mètre-étalon ; Espace-Temps ; Latin mathématique
Références auteurs : Galilée/Newton/Darwin/Freud ; Einstein ; Spinoza ; Méchain & Delambre ; Protagoras ; Kierkegaard
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Le prophétisme · 2/2

Le prophétisme · 2/2
Le Faux-Prophétisme

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
durée totale :
44 min (A)
2 h 17 (B)
q Cette causerie en podcast illustré et sous-titré sur YouTube.
(A) [↗︎]
(B) [↗︎]
Fiches élaborées par Dianitsa
Le livre de l’Apocalypse est une source majeure de symboles et d’images souvent utilisés pour exprimer les grandes réalités de l’Histoire et les bouleversements de l’humanité. Certains symboles génèrent une intense spéculation et excitent des interprétations prophétiques de toutes sortes.

La figure du Faux-Prophète, en tandem avec la Bête, semble incarner un puissant phénomène de séduction des hommes qui aboutira à leur mise en esclavage. Que faut-il penser de cette vision de la « fin des temps » et en quoi est-elle, le cas échéant, inspirée ?
  • Le titre de prophète n’est pas sacré, non plus que ses écrits.
  • Comment aborder des prophéties telles que celle du « nombre de la Bête » ?
  • Systèmes de pensée (idéologies, religions, philosophies…) : un même « maître » et donc un même but.
  • Ces systèmes de pensée sont des champions luttant sur un ring ; ils trouvent toujours plus fort qu’eux.
  • Pourquoi l’Apocalypse a-t-il raté le véritable Faux-Prophétisme en train de s’installer sous nos yeux ?
  • Sortir de l’homme ??!
  • Le posthumanisme est éminemment religieux.
  • Les noces de l’Occident et de l’Orient : le mâle rationaliste a enfin retrouvé sa femelle mystique.
  • Hindo-bouddhisme et Logos.
  • Le Christ et l’identité de l’homme.
  • Devenir ou revenir ?

Proche du sujet :
Texte de Chestov, Darwin et la Bible [nouvel onglet]

Durée : 44min + 2h17
Date : 24 septembre 2020
Mots-Clefs : Identité ; L’Être ; Apocalypse ; Cyborg ; Logos ; Vouloir propre ; Homo Sapiens ; Fatigue de l’Homme ; Singularité ; Guarani ; N.B.I.C. ; Transhumanisme ; Posthumanisme ; E.M.C./E.C.M.
Références auteurs : Pierre Clastres ; Roger-Pol Droit ; Jean-Michel Besnier ; Gilbert Hottois ; Eduard Von Hartmann ; Julian Huxley ; John Desmond Bernal ; Jean-Michel Truong ; Günther Anders ; Raymond Kurzweil ; Alvin Toffler ; Régis Debray ; Claude Tresmontant
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L’amour du diable

L’amour du diable

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
durée totale : 1h00
Fiches élaborées par Dianitsa
Notre réalité est régie par les principes de bien et de mal qui s’opposent et s’affrontent. Et si ces principes étaient des réalités jumelles dont le combat n’est qu’un jeu, qu’une apparence derrière laquelle Bien et Mal seraient connivents ? C’est notre thèse.

L’opposition Bien/Mal imposée par notre réalité figure dans l’épisode biblique du serpent en Éden. En effet, l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal qui attire l’attention du couple adamique, c’est l’humanité qui prend conscience de la réalité et des deux chemins qu’elle lui offre. Le serpent, le diabolique, la réalité, propose à l’humanité de savoir discriminer entre ces deux fruits différents…qui poussent néanmoins sur le même arbre ! Mais pour quel but ?

Genèse 3 parle d’un autre arbre qui évoque une autre réalité, que nous appellerons la réalité de Dieu, du Christ ; c’est bien sûr l’arbre de Vie. Qu’est-ce que cet arbre offre à l’humanité, à l’individu ?
  • Le jeu des contraires : Bien & Mal sont des jumeaux qui s’affrontent sur scène mais s’entendent en coulisses.
  • Diabolique et réalité sont une seule et même chose.
  • Le diabolique imite Dieu.
  • L’amour dans la Loi : c’est l’article suprême.
  • Le Christ et la Loi : que ceux qui en ont besoin la suivent (la Loi et l’amour concret qu’elle propose), que les autres Le suivent (le Christ dont l’amour ne se révèle ici-bas que par une mise à mort).
  • La dictature de l’amour.
  • Essayer de définir l’amour de Dieu : un amour « inconditionnel » ?
  • Un amour envahissant : ceux qui ont vécu des expériences de « mort imminente » témoignent d’une indicible sensation d’amour total.

Citation de Kafka :
À retrouver dans cette Vidéo YouTube produite par Akklésia [nouvel onglet]

Durée : 1 h
Date : 29 août 2020
Mots-Clefs : Les 2 arbres de Genèse 3 ; Bien & Mal ; Jeu des contraires ; Dictature des bons sentiments ; Amour de Dieu ; Lév 19 ; Jér 29 ; Jean 13 ; Grand Inquisiteur ; E.M.I. ; Le diabolique ; Réalité du serpent ; Réalité de Dieu ; Le plus grand commandement
Références auteurs : Franz Kafka ; René Girard
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Le prophétisme · 1/2

Le prophétisme · 1/2
Prophètes & Hakhamim

MS Royal 15 D II British Library
Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
durée totale : 1h53
Fiches élaborées par Dianitsa
« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison » (Mt 13 57) : que signifie cette parole du Christ, déclinée dans les quatre évangiles ?

Le prophète est celui qui est censé parler de la part de Dieu ; dans l’Ancien Testament, le prophétisme conduit une action politique c’est-à-dire ordonnatrice de la réalité. Cette action est-elle la véritable mission de la prophétie ?

  • Prophètes de la parole et prophètes de l’écrit : deux étapes successives du prophétisme ancien.
  • Prophètes de la parole : le prophétisme archaïque du charisme autoritaire.
  • Prophètes de l’écrit : la parole reçue est méditée ; une relation avec le divin se noue.
  • Le prophétisme moderne (Torah orale) s’incarne dans un collège de sages ou savants (les « hakhamim ») ; la parole divine n’est plus seulement méditée mais également discutée.
  • De même, dans la Torah orale, les paroles du Dieu vivant subissent un processus démocratique de résolution à la majorité si le consensus fait défaut à l’issue des discussions.
  • Ce nouveau type de prophétisme reprend à son compte la gestion du collectif, débarrassant le véritable prophétisme de sa subversion politique.
  • Rôle du prophétisme selon Dieu ? Le prophète, guide terrestre ou guide céleste ?
  • La vie de Jacob, une allégorie de la résurrection.

Extraits d’une conférence intitulée « Les pharisiens, la révélation et la majorité » donnée par Georges Hansel en 1980 à Paris · (Source : Cours 5 Face B, Le pharisianisme, toutmanitou.org)

1• Différence entre Pharisiens-hakhamim et Sadducéens, Karaïtes, Libéraux
2• La conception pharisienne comme opposition à une position religieuse figée
3• Le Dikdouk Tora n’est pas une exégèse mais une démarche souveraine des hakhamim
4• La révélation est initiée par un événement historique qui se prolonge dans la concertation des sages : les deux ont le même statut de parole du Dieu vivant
5• Prééminence du sage sur le prophète selon, entre autre, le Talmud et Maïmonide, tant qu’il s’agit de fixation de la loi
6• Comment sages/savants définissent le contenu de la révélation : controverses, débats et vote à la majorité
7• Parallèle entre la dialectique du pharisianisme et la science moderne

Durée : 1h53
Date : printemps 2018 & automne 2019
Mots-clefs : Mystères divins ; Processus dialectique ; Pharisiens ; Torah orale ; Héros & Médiums ; Consensus ; Sages & Savants ; Théocratie vs Parlementarisme & Démocratie
Références auteurs : Georges Hansel ; André Néher
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La Résurrection

La Résurrection
Jean 21

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 2:45
durée totale : 1h04
Fiches élaborées par Dianitsa
Le chapitre 21 du quatrième évangile met en scène une apparition du Ressuscité aux disciples ; c’est dans ce chapitre que l’on trouve le fameux dialogue entre le Christ ressuscité et Simon Pierre dans lequel le Seigneur presse son apôtre de « M’aimes-tu ? »

Quel est le propos sur le Christ, en particulier sur sa résurrection, véhiculé par ce chapitre qui semble être un ajout ?
  • Pourquoi aussi peu de témoignages sur la résurrection du Christ ?
  • Comparaison des différentes apparitions du Ressuscité dans les Évangiles.
  • La mise en concurrence de Pierre et de Jean.
  • Le Ressuscité n’est pas un ectoplasme.
  • « Faire de l’Église », mériter la couronne du martyr, construire et attendre.
  • « Ne me retiens pas ».

« Croire la résurrection ne signifie pas nourrir ses rêves d’une chimère d’au-delà, mais croire que la relation nouée avec le Christ introduit dans une vie qui ne finit pas »

Daniel Marguerat, Ce qu’ils n’ont pas dit de Pâques, in Les premiers temps de l’Église, Gallimard Folio Histoire, 2004.

Durée : 1h04
Date : 11 avril 2018
Mots-clefs : Mort ; Christ ressuscité ; Pierre & Jean ; Marie de Magdala ; Règne de Dieu ; Concurrence ; Discours sur le Royaume ; Prééminence ; Retour du Christ ; Réhabilitation de Pierre ; Évangéliste ; Discours du Christ ; Corps ; Incarnation ; Disposition au martyre
Références auteurs : M. Proust ; Dr. Hufeland ; J. Michelet ; J. Ellul
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Diabolique & Incarnation

Diabolique & Incarnation
Les « Forces du Mal » · 3/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 3:20
durée totale : 1h10
Fiches élaborées par Dianitsa
Le diabolique n’est pas un être mais un processus, à l’instar du processus messianique. Il s’agit du règne des principes rationnels, ou lois de la nécessité (de la nature, de la réalité…) que l’homme a lui-même par ailleurs invités afin qu’ils partagent le trône de sa vie.

Le règne du dieu « créateur » (élohims, nécessité, raison, etc.) — indépassable ici-bas — doit être remis en question. Il s’agit en quelque sorte d’attaquer le cordon ombilical, sur l’invitation du Christ.
  • Inconfort de la vie où notre volonté existentielle est drastiquement soumise aux lois de la nécessité.
  • Les phénomènes touchant le corps (corruption, addiction…) révèlent la fissure fondamentale de notre propre unité (cf. causerie 1/3).
  • Déposséder le Créateur pour posséder son corps.
  • Quel est le principe central du diabolique ?
  • La volonté du diabolique est de régler définitivement le problème du corps…
  • La volonté du Père rejoint l’aspiration profonde de l'homme : régner sur sa réalité.
  • Le péché irrémissible contre l’esprit du Père.
  • Tout phénomène d’onction extérieure venant sur l’homme est par principe « diabolique ».
  • Le but du Christ n’était pas de prophétiser, guérir des êtres ou chasser des démons, mais de monter sur la croix et de ressusciter.
  • Celui qui Le suit doit avoir le même but.
Durée : 1h10
Date : 29 mai 2017
Mots-clefs : Sortir des Lois ; Inconfort ; Ennemi dans le NT ; Processus diabolique ; Péché irrémissible ; Trône ; Soumission à une onction
Références auteurs : Sénèque ; Kierkegaard
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Le satan

Le satan
Les « Forces du Mal » · 2/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 02:59
durée totale : 42'
Fiches élaborées par Dianitsa
Poursuivant dans le thème des puissances malines, cette causerie aborde la question du satan dans les Écritures.
  • Identification du roi de Tyr à Satan : un problème dans le texte.
  • De la difficulté à concevoir Dieu sans Diable.
  • L’« adversaire » n’est pas une entité personnelle, dotée d’un libre-arbitre.
  • Machiavélisme du phénomène diabolique.
  • L’astre brillant : Lucifer ou Jésus ?
  • Le satan est un serviteur.
Durée : 42min
Date : 15 avril 2017
Mots-clefs : Ézechiel28 ; Le Mal ; Genèse1-3 ; Vérité VS Vie ; Interprétation des Écritures ; Rationalité ; Image de Dieu ; Dieu de l’harmonie
Références auteurs : L. Ashkenazi
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La possession

Peut-on être possédé ?
Les « Forces du Mal » · 1/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:22
durée totale : 1h03
Fiches élaborées par Dianitsa
La « possession démoniaque » désigne le plus souvent des comportements qui — aujourd’hui — entrent en concurrence avec ce que l’on considère communément comme des troubles psychiatriques. Confusion dans les réactions d’un individu, réactions hautement excessives, troubles de la personnalité, addictions destructrices, etc. La personne que l’on soupçonne, au choix, de possession ou de trouble « psy », donne l’impression de ne pas être « tout à fait elle-même ».

Est-ce à dire que ces phénomènes sont uniquement des maladies de l’âme ou du cerveau (la Science elle-même reste dans le flou) ? Comment les Évangiles rendent-ils compte de ces phénomènes liés à la personnalité d’un homme ?
  • Existe-t-il réellement des esprits d’infirmité ? Inspiration & Mise en perspective des Écritures.
  • Possession par un esprit : celui de Dieu ou bien un autre = même principe.
  • L’esprit de Dieu possède des individus dans un processus pédagogique incontournable.
  • L’« étincelle qui fait démarrer le moteur » (C.S. Lewis).
  • Le phénomène est similaire à celui de l’éducation, où les parents/éducateurs « possèdent » un enfant.
  • Possession ratée et possession réussie.
  • Le BUT d’une « possession réussie » est de conduire l’individu à l’autonomie de son propre être — donc d’être au final libre de l’emprise de tout esprit tuteur.
  • Possessions ratées : celles dont la visée finale n’est pas l’autonomie du sujet.
  • Par suite de traumatismes : des individus brisés, fragmentés par une intrusion malveillante dans leur intimité, c’est-à-dire leur volonté, ou leur âme (visible=corps, ou invisible=émotions, pensées, etc.).
  • Par la Raison : une possession qui paraît réussie mais n’en reste pas moins un esclavage de l’Être à des Principes.
  • Il y a une part d’INCONNU dans ces phénomènes de possession d’un individu.
  • Par exemple, comment certains phénomènes confinent à la médiumnité ou se traduisent dans le monde physique (pourceaux) ? Comment le Christ peut-il guérir certains traumatismes profonds et « ressouder » les fragments d’une psyché ?
  • Le danger des phénomènes inconnus : des fenêtres ouvertes sur la finalité de l’homme — qui est de régner sur sa réalité, mais dans la Résurrection, c’est-à-dire après sa mort.
  • Cette part d’inconnu est pour nous indépassable et ne doit pas être le point de focalisation de notre intérêt.
  • En effet, alors qu’ils lui font vivement miroiter la toute-puissance, ces phénomènes éloignent l’individu de sa véritable autonomie.
Durée : 1 heure 03
Date : 29 mars 2017
Mots-clefs : Guérisons du Christ ; Science & Archaïsme ; Unité de l’Être ; But d’une possession ; Phénomènes inconnus ; Toute-puissance & Autonomie ; Christ & le “ baptême de l’Esprit ” ; Parcours d’un individu ; Devenir un homme/une femme
Références auteurs : “ Va, Vis et Deviens ” de Mihaileanu
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Les voleurs de Dieu

Les voleurs de Dieu
Luc 8 41-48

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 02:12
durée totale : 1h05
Fiches élaborées par Dianitsa
On a coutume de dire que le Christ invite tous les hommes à Le suivre. Or, nous lisons dans les Évangiles de nombreuses scènes de rencontre où Il retient son invitation et même, dans certains cas, nous voyons le Christ refuser à un individu de Le suivre, alors même que celui-ci le désire. Le Christ est encore allé jusqu’à interdire de parler de Lui et de ce qu’Il venait de faire, par exemple à l’occasion de la guérison d’un lépreux en Matthieu 84 (et Marc 144, Luc 514).

Sommes-nous tous égaux devant Dieu ? Que signifie la notion d’égalité aux yeux de Dieu quand on voit le Christ discriminer entre les individus qu’Il rencontre ? Pourquoi dit-Il à l’un « Toi, suis-moi » et à l’autre « Retourne parmi les tiens » ?

Ne serait-ce pas, justement, parce qu’Il le rencontre ?
  • Pourquoi le Christ s’est-il arrêté lorsque la femme à la perte de sang l’a touché ?
  • Voir Dieu comme une source d’énergie anonyme et disponible à l’infini, et non comme une personne.
  • Dire que l’on a « une relation personnelle avec le Christ », quelles implications ?
  • Avoir vécu une expérience avec Dieu ne constitue pas nécessairement un « ordre de mission ».
  • Croiser le Christ - Le suivre - Être envoyé : quelle différence ?
  • Le Christ ne propose pas à tous de Le suivre.
Durée : 1 heure 05
Date : 28 janvier 2017
Mots-clefs : Rencontres avec Christ ; Gadara ; Bartimée ; Jeune homme riche ; Suivre Christ ; Être envoyé ; Se servir de Dieu ; Chercher à connaître Dieu
Références auteurs : Benjamin Fondane ; Marina Tsvetaïeva
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La prière · 3/3

La prière · 3/3
Gethsémané

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 4:21
durée totale : 1h50
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite et fin de la série sur le thème de la prière

Le lieu du pressoir à huile, Gat Šmānê en araméen, est le lieu symbolique de la prière dans sa forme ultime, celle qui n’est ni une requête ni une manipulation des forces, mais une plongée dans l’impasse de ses propres limites, un côtoiement de la mort qui permet pourtant la véritable rencontre avec le Dieu indépassable.
  • Le Mont Sion/Sinaï et le Mont des oliviers.
  • Le convenable et le vertueux, les deux paliers de l’évolution sociale.
  • Un avant-goût de Gethsémané  : Job face à Élohim et ses fils dont le satan.
  • Juger les dieux.
  • Parallèle entre le jardin du mont des oliviers et le jardin d’Éden.
  • Un Dieu indépassable, et non un régulateur.
  • Le secret de l’intériorité d’un homme : doit-il se rendre disponible pour autrui ou est-il inviolable ?
  • Existe-t-il une loi de l’amour, pour servir un corps social spirituel ? (Levinas)
Durée : 1 h 50
Date : 15 août 2016
Mots-clefs : 1 Corinthiens 1013 ; Job ; Genèse 323 ; Éthique des sages ; Monts Sion/Sinaï VS Mont des oliviers ; Impasse ; Lieu de la prière ; Approcher la mort
Références auteurs : Éric Smilevitch ; Sœren Kierkegaard ; Emmanuel Levinas ; Émile Durkheim ; Léon Chestov ; Les Stoïciens
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La prière · 2/3

La prière · 2/3
Théurgie

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 2:30
durée totale : 45:41
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la causerie précédente sur le thème de la prière

En attendant d’avoir la même nature que Dieu, qui n’a pas besoin de prier — perspective aussi extraordinaire que mystérieuse — le croyant prie et formule des requêtes au quotidien.

Cette activité comporte-t-elle des dangers, et si oui, quels sont les risques dans une vie de prière ?
  • « Faire » une volonté implique souvent la dimension des forces opérantes.
  • La prière : l’homme, Dieu, et les exécutants.
  • Profil des ouvriers-serviteurs : l’exemple des anges aux jambes jointes d’Ézéchiel (Josy Eisenberg).
  • Exemple de culte mystique autour des forces du réel, à travers le choc Israël-Canaan à la fin de l’exode (Martin Buber).
  • Entrer en relation avec les anges, non pas pour s’y soumettre mais pour les commander. Sous quelle condition ?
  • Expériences mystiques (extase, béatitude, etc.) VS relation de foi. Peut-on anticiper la nouvelle nature ?
  • Déférence pour les anges dans l’A.T. mais aussi dans le N.T. (épître de Jude…) — mais le Christ n’invite pas l’homme dans cette voie.
Durée : 45 minutes 41
Date : 29 mai 2016
Mots-clefs : Ézéchiel 16-7 ; Zacharie 36-7 ; Phénomène angélique ; Forces opérantes ; Élie le Tischbite ; Puissances de la réalité ; Tierce partie ; Court-circuiter Dieu ; Cabale ; Les Immobiles ; Yahvé VS les dieux cananéens ; Réalisation de la volonté ; Purusha, Kama, Rasa ; Manipuler les forces ; Magie ; Anges-machines ; Yahvé serviteur de Christ ; Séduction spirituelle ; Rencontres mystiques ; Émotion esthétique ; Métamorphose des dieux ; Anges & Scientifiques ; Nature en attente
Références auteurs : Martin Buber ; Josy Einsenberg
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La prière · 1/3

La prière · 1/3
Transformation

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:45
durée totale : 57:07
Fiches élaborées par Dianitsa
Que peut-on dire sur le thème de la prière dans les Évangiles et sur la manière dont Christ l’a abordée ? Si la prière n’est qu’une demande, imagine-t-on le Christ avoir besoin de quoi que ce soit, lui qui avait tout pouvoir ? Et si la prière n’est pas uniquement une requête adressée à une instance supérieure, qu’est-elle donc de plus, et particulièrement, qu’est-ce que « la prière » aux yeux de Dieu ?

Un besoin à traiter ou une volonté à accomplir sont souvent à l’origine d’une prière, comme nous le voyons dans les paraboles rapportées par Luc sur ce thème, celles du juge inique et de l’ami importun. Or dans ces deux récits, le priant est traité sans ménagement, et même, dans le cas du juge et de la veuve, sans égards pour la justice. Dieu est-il cette froide autorité qui rudoie le suppliant, le forçant à s’humilier indéfiniment ?

Comme souvent, c’est dans le livre de Job que nous puisons la matière qui nous aide à lever le voile sur les contradictions du Christ. Car Jésus, que nous voyons rarement s’adresser à Dieu, donne tantôt à la foule un modèle de prière « standard », tantôt il enjoint ses disciples à commander au réel afin de le soumettre à leur volonté (hors de toute technique spirituelle). Puis le voilà à exhorter la foule à prier sans ostentation, sans oublier les énigmatiques paraboles déjà mentionnées. S’il y a des choses différentes à tirer de chacune de ces postures sur la prière, tous ces propos se rejoignent au moins sur un point : chaque homme doit s’approprier la prière, non comme un outil social mais comme une rencontre avec Dieu. Rencontre dont l’étrange perspective, pour Dieu, va bien au-delà de l’examen d’une requête.

Parallèlement, l’hypothèse des trois stades de la révélation que nous mettons en avant dans notre discours nous aide aussi à entendre ce que le Christ dit de la prière, une réalité qui tourmente souvent le croyant.
  • Conflit entre volonté personnelle et autorités du réel. La prière dit quelque chose de la nature de l’homme.
  • Les prières de l’Ancien Testament.
  • La prière semble imposer un rapport de dominé à dominant.
  • Job, le « destructeur de prières ».
  • Prière et obstacle ; le figuier stérile.
  • Le projet de Dieu : « Que ta volonté se fasse promptement ».
Durée : 57 minutes 07
Date : 19 mai 2016
Mots-clefs : Luc 11, 18 ; Job 154 ; Genèse 207 ; Modèles de prière ; Enseignement du Christ ; Pater Noster ; Techniques ; Rites ; Obstacles ; Dieu superlatif ; Dieu le Père ; Dominant/Dominé ; Requêtes ; Faire sa volonté ; Intercesseurs ; Demander ou ordonner ; Élie le djihadiste ; Dieu du Sinaï ; Dieu de Béthanie ; Cheminement de l’homme
Références auteurs : Lev Chestov ; Talmud
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Le bon berger

Le bon berger
Jean 10

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 02:48
durée totale : 45:41
Fiches élaborées par Dianitsa
La parabole du Bon Berger est l’une des plus célèbres paraboles des Évangiles. Sa popularité est peut-être due au contexte bucolique qu’elle présente, ainsi qu’à son apparente simplicité puisqu’elle offre des repères bien caractérisés, presque manichéens : une bergerie, des pâturages, des brebis et un berger, face aux dangers des voleurs, des mercenaires et des loups.

Pourtant, comme toutes les paraboles du Christ, son interprétation est malaisée car tous les éléments ne répondent pas à une logique stricte, et, malgré toute notre ingéniosité, l’histoire ne coïncide jamais totalement avec ce que notre bon sens aimerait lui faire dire. Ainsi avons-nous un berger qui n’entre dans la bergerie que pour en faire sortir des brebis ; mais le trait le plus déstabilisant de cette métaphore pastorale est qu’il semble exister une opposition entre la relative sécurité de la bergerie et la liberté des pâturages.

Voici donc le prétexte à un nouveau « TP » autour d’un passage des Évangiles que nous tentons de relire dans une perspective existentialiste. Les questions qui surgissent à la lecture de Jean 10 sont nombreuses, par exemple : Qui est le gardien de la porte, partant, que représente la bergerie ? Pourquoi les brebis reçoivent-elles un nom ? Le loup est-il à identifier à un diable rôdeur ? Et pourquoi cette parabole d’apparence si inoffensive offense-t-elle gravement certains auditeurs juifs, comme le rapporte le texte ?
  • Décalage entre l’image du berger dans la tradition judaïque de l’A.T. (voir Ézéchiel ou encore le roi David) et le berger de la parabole qui donne sa vie pour ses brebis.
  • Quelques caractéristiques du Bon berger : il est le seul à pouvoir entrer par la porte, il fait sortir des brebis, il leur attribue un nom, ses brebis le reconnaissent au discours qu’il tient (sa voix, critère invisible) et non à des preuves manifestes, le portier le reconnaît immédiatement…
  • Troublante similitude entre le berger et le loup.
  • Mère & Père : les visages de Dieu à l’intérieur de la bergerie. Une tutelle pour la domestication de l’ego.
  • Tigre, lion, loup : quelles différences éthologiques (c’est-à-dire, de mœurs) ?
  • La comparaison animalière est bien plus favorable au loup.
  • Les rôles du gardien de la porte. La mission de la bergerie.
  • Les brebis appelées par le Bon Berger qui ne veulent pas sortir : quels dangers entraîne ce refus ?
  • La question de la distance avec Dieu. Elle évolue au fil du cheminement individuel avec Lui.
  • 3 étapes évoquées par la parabole.
  • Qu’est-ce qui doit succéder au Temps des bergeries ?
Durée : 45 minutes 41
Date : 8 avril 2016
Mots-clefs : Jean 10 ; 2 Corinthiens 104,5 ; Loup dévoreur ; Société évoluée ; Rôle parental ; Ombre de Dieu ; Distance dans la fraternité ; Symboles erronés ; Arguments lumineux VS Foi
Références auteurs : Marcel Gauchet ; Thomas Römer ; Jacques Ellul
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Le paralytique

Le paralytique
Marc 2

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 05:16
durée totale : 54:25
Fiches élaborées par Dianitsa
Nous proposons cette causerie comme une sorte de travaux pratiques sur la manière d’aborder un passage des Écritures. Le passage en question est la guérison du paralytique à Capharnaüm, dans sa version de Marc 2.

La scène, dans son déroulement fluide et sa trop grande netteté, donne l’impression d’un trompe-l’œil. En effet, un événement plus ou moins spectaculaire (l’arrivée rocambolesque d’un paralytique) donne l’occasion d’un enseignement théologique ultra-concentré suivi d’une démonstration de puissance du Maître. Le tout est trop bien ficelé pour ne pas attirer l’attention, d’autant plus que les paroles du Christ posent une énigme aux relents légalistes.

Fidèles à notre conception des Écritures comme d’un recueil de témoignages (plus ou moins inspirés) de croyants sur leur relation avec Dieu, nous abordons cet épisode comme étant l’interprétation particulière de l’évangéliste d’éléments d’une tradition orale récente. Face à un événement dont la véracité est susceptible de varier dans ses détails, Marc, en effet, exploite le faisceau d’éléments qu’il a recueillis pour sa reconstitution en y apportant toutes ses conceptions personnelles.

Il appartient dès lors au lecteur en recherche de débusquer les questions spirituelles que soulèvent la scène telle qu’elle est racontée. Que dit le passage que nous lisons sur la personne de Dieu, sur son identité ? Le discours transmis par la scène, derrière les actions et les mots, est-il en adéquation avec ce qu’il y a de plus fondamental chez le Dieu incarné, mort et ressuscité en qui nous avons foi ? Quels sont les éventuels points d’achoppement ?
Nous remarquons que le passage de Marc 2 est axé sur le spectaculaire : mise en scène d’un miracle qui n’arrive qu’après le suspense d’un échange théologique conflictuel. Pour nous, cette mise en scène interpelle sur la question de l’onction messianique.

QU’EST-CE QUE L’ONCTION ?
  • La mini-énigme du Christ  : Qui peut le plus peut le moins - ou - Quelle est la relation entre le pardon des péchés et la guérison ? Cette devinette pose un problème.
  • Le flair du croyant : un véritable chien de chasse lancé sur une piste.
  • Du brancard au trône : le Christ ne pallie pas à une infirmité mais donne une nouvelle nature ; Il ne rétablit pas l’homme dans une pseudo-pureté (ou pseudo-innocence) mais l’emmène plus loin, au-delà de son milieu naturel, de ses propres limitations.
  • La question du nom de Dieu et de sa quête.
  • Le problème de l’onction : Une force extérieure soumise à la conformité au système de la Loi du Bien et du Mal.
  • Trône-Onction ou Trône-Nature ? Citation de Napoléon Bonaparte.
  • « Qui dites-vous que je suis ? » — Nous disons la chose suivante : On a précisément revêtu « Jésus-Christ » de ce nom afin d’accorder sa personne avec le mandat judaïque issu de l’AT. C’est une grave erreur.
  • Le « Christ » dépeint par l’AT n’aurait jamais dit et fait ce que le Nazaréen fit et dit. Nous avons affaire à quelqu’un d'autre, et les quelques prophéties à son sujet ne font que nous désorienter (« …afin qu’en voyant ils ne voient point… »).
  • Dieu ne s’est pas incarné pour être le Christ, l’Oint, mais pour être Dieu. Aussi est-il plus que cela. Par conséquent, « Christ » n’est pas son nom. Nous disons qu’il faut aller plus loin.
Durée : 54 minutes 25
Date : 28 mars 2016
Mots-clefs : Apocalypse 2-3 ; Nom caché ; Trône ; Onction du Mashiah ; Critique historique ; Jésus de l’histoire ou Christ de la tradition lévitique ; Interpréter la Bible ; Boîte noire des Évangiles
Références auteurs : Las Cases ; Napoléon Bonaparte ; K.Barth
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Habeas Corpus

Habeas Corpus
La résurrection : incarnation

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
durée totale : 2h04
Fiches élaborées par Dianitsa

& Première causerie sur le thème de la résurrection.

Le passage de Dieu sur terre, c’est trois jours : Dieu s’est incarné, Dieu est mort, et Dieu a ressuscité. Un passage fulgurant pour nous dire une vérité qui nous saisit : — « TU VIVRAS » —
Vérité ultime, pierre angulaire de notre existence, mais trésor caché…

Lorsque le Christ se présente à Marie de Magdala après sa crucifixion (Jn 20), elle le prend pour le jardinier. Le jardinier d’Éden, peut-être… Mais lui ne la séduit pas avec des promesses pour ouvrir son intelligence, non, il se montre simplement à elle dans un corps nouveau : le corps ressuscité.

Ainsi, la Mort, dépossession ultime de l’individu, dépouillement total de tous nos biens, « corps et âme », la mort a été enjambée par Dieu dans un corps semblable à celui de l’homme, de la femme. Un corps de chair, organisme qui ne cesse de goûter le miel et le poisson (Jn 21).

Comment interpréter l’attitude du Christ et ses diverses apparitions post-mortem, des scènes au mélange d’étrangeté et de familiarité qui nous laisse perplexes ? Et pourquoi ces passages si cruciaux ont-ils rencontré si peu d’écho proportionnellement aux dogmes d’airain développés par le christianisme ? Pourquoi la fin de l’Évangile, son aboutissement même qui dit la victoire de l’individu incarné sur la mort, pourquoi cela a-t-il été fondamentalement occulté ?

Le combat qui attend toute personne qui confond encore le Christ avec le jardinier, c’est le combat contre le mouvement général qui l’oblige à s’abandonner — lui, individu engendré par Dieu, homme fait pour EXISTER. Un mouvement qui le pousse à s’amalgamer, à s’ ‘indifférencier’ pour fusionner dans un Corps supra-individuel (église, communauté, nation, Grand Tout, etc.) Cette fusion-là est, pour chaque homme et chaque femme né sur terre, pire que toutes les bombe atomiques. Sa seule arme c’est la Résurrection.

  • L’individu est Un en lui-même, uni avec lui-même.
  • La femme est le premier individu (Gen 2) si bien que lorsque le Christ se présente à Marie dans un corps nouveau, la « boucle est bouclée ».
  • La mort : le paroxysme de la « possession » d’un individu.
  • Retour sur les philosophies orientales et le concept de Possession.
  • L’Hindouisme et le Bouddhisme, têtes de pont de l’Anti-Résurrection.
  • Allégorie de la possession démoniaque.
  • Le miroir de la conscience.
  • Fusion dans le Tout et peur d’exister.
  • Un individu possédé/dépossédé par un principe qui s’immisce dans son unicité et vient la fragmenter ne peut véritablement rencontrer l’Autre.
  • Le corps c’est l’âme et l’âme c’est le corps.
Durée : 2 heures 04 minutes
Date : 2 mars 2016
Mots-clefs : Jean 20-21 ; Rencontre ; Sortie du générique ; Incarnation & Résurrection ; Unité de la personne ; Démonisation ; Matthieu 10 ; Désunion de l’individu ; Fraternité ; Vérités diabolisées ; Corps fantômatique ; Prédication de la mort ; Dépossession de soi ; Dogmatisation des mal-entendus ; Indifférenciation ; « Péché » contre l’Esprit ; Science & Hindouisme ; 2nde mort ; Bouddhisme & possession ; Corps · Âme · Esprit · Conscience ; Surprise de la résurrection
Références auteurs : Sébastien Allali ; Léon Chestov ; Jacques Chardonne
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Les vignerons

Les vignerons
Politique de l’au-delà

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:30
durée totale : 1h03
Fiches élaborées par Dianitsa
Les paraboles du Christ sont atemporelles : Dieu parle et dit certaines choses qui sont valables dans le passé du moment de l’énonciation, dans son présent et dans son avenir tout à la fois. Les significations qu’offrent les paraboles du Christ sont donc multiples. Cependant, une Parabole du Christ ne sert pas à énoncer une vérité divine sous le voile de la métaphore, aussi énigmatique soit-elle.

Dans la parabole des vignerons, on a pris l’habitude d’identifier les protagonistes de la manière suivante : les vignerons sont les Juifs, les envoyés du maître de la vigne, les prophètes de l’Ancien Testament et l’héritier est le Christ. Or, une rapide réflexion remet déjà gravement en cause cette interprétation aussi canonique qu’elle est bancale : les Juifs n’ont en effet jamais « reconnu l’héritier » en la personne du Christ…

Mais l’essentiel est encore ailleurs, dans la question centrale que pose la parabole : QU’EST-CE QUE L’HÉRITAGE ? Oui : Qu’est-ce que Dieu veut donner à l’homme ?

Entre autres effets, la réponse à cette question détermine la gravité du vol commis par les vignerons, qui, quelle que soit leur identité, manifestent un sens politique très aigu.
  • La théologie Carambar.
  • L’héritage, est-ce le même projet de perfection et de bonheur terrestres décliné dans toutes les religions et idéologies de l’histoire humaine ? La vigne représente-t-elle réellement l’héritage de Dieu ?
  • Le dogme du Purgatoire : quand des hommes prétendent contrôler la vie d’autres hommes même après leur mort !
Durée : 1 heure 03 minutes
Date : 20 février 2016
Mots-clefs : Parabole ; Par-delà l’Histoire ; Esaïe 11 ; Tribunal ecclésiastique VS Grâce de Dieu ; Juridiction des âmes ; Spiritisme ; Mappage de l’Au-delà ; Purgatoire ; Parabole des ouvriers ; Tyrannie des Vignerons ; Transformation de l’être ; Utopie ; « Pouvoir des clefs » ; Intrusion dans la mort
Références auteurs : Guillaume Cuchet ; Jacques Le Goff ; J-M Vianney dit ‘le Curé d’Ars’ ; Léon Rivail alias ‘Allan Kardec’
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La souffrance

La souffrance

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 05:45
durée totale : 1h01
Fiches élaborées par Dianitsa
Cette causerie vient en complément de notre précédente discussion sur le péché. Tout comme cette dernière réalité, la souffrance est un puissant levier actionné non seulement par les religions mais surtout par tous ceux qui s’occupent d’administrer le réel (personnel et institutions politiques en tête).

Les lumières de la raison apportent certaines réponses à la souffrance, une en particulier — et ces réponses sont le plus souvent adéquates car la Raison est l’administratrice déléguée par le Père pour gérer la Création. Toutefois, cette « bonne réponse » de la Nature à la souffrance ici-bas ne vient pas sans une autre souffrance. Une souffrance de nature différente mais qui n’est pas moins problématique et qui de plus entrouvre une porte sur cette autre réalité qui nous attend à la sortie de la Création. Une réalité qui n’aura plus le même administrateur.
  • Quel est le réflexe de la pensée humaine face à une perturbation, un déséquilibre, une souffrance, etc. ?
  • Dieu a délégué le règne de la création au principe de l’Unité — Mais cela ne veut pas dire que ce principe soit la finalité prévue par Dieu !
  • Yom EHAD : Premier Jour, ou bien Jour UNI… par la lumière du Logos-Raison.
  • Quand les hommes se chargent d’assurer le bonheur de leur espèce : prophétie d’Alexis de Tocqueville.
  • Paix, sécurité, prospérité et bien-être signalent-ils la fin de la souffrance ?
  • Deux types de souffrance qui semblent être liées en proportions inverses.
Durée : 1 heure 01 minutes
Date : 8 février 2016
Mots-clefs : Perturbation au sein de La Co-hérence ; Logique du Logos ; Âme du monde ; Philosophie de l’Unité ; Dimension pragmatique de l’« anté-résurrection » ; Pensées hindoue, grecque, judaïque, etc. ; Pensées naturelles & rationnelles ; Genèse 1 ; Souffrance physique VS souffrance spirituelle ; Réponse du Christ ; Vêtement de noces ; Résurrection
Références auteurs : Anaximandre ; Thalès ; Çankara ; Mordékhaï Chriqui ; Alexis de Tocqueville ; V. Jankélévitch ; Adin Steinsaltz
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Le péché

Le péché

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:45
durée totale : 01h07
Fiches élaborées par Dianitsa
Comment parler du péché, notion éminemment religieuse et morale, en évitant de ressasser les concepts de Bien et de Mal, de culpabilité et de châtiment, toujours plus savamment réarrangés ? Et si tenter de définir le péché…c’était pécher ?

De manière paradoxale, le Marxisme, qui affirme ignorer Dieu, peut nous éclairer dans notre réflexion. Les perspectives dans lesquelles nous tentons de réfléchir au Péché toucheront donc au cœur de l’Histoire humaine. Car les développements de l’humanité et le cours que prend l’Homme dans le monde apparaissent résolument caractéristiques de sa Nature d’homme « pécheur »…
  • Parler du péché selon la Bible : deux axes.
  • Qu’est-ce qu’un pécheur ? La piste féconde de l’étymologie hébraïque et du « Raté ».
  • Selon les plus grands penseurs de l’humanité, la destinée d’un homme s’accomplit dans le collectif ; Vision diamétralement opposée de Dieu : déchirement du Collectif et des egos pour faire naître l’Individu.
  • Le diabolique est ce qui fait obstacle à la visée divine dans la vie d’un homme : à sa Transformation d’être grégaire et social en être Unique — le chaque-Un.
Durée : 1 heure 07 minutes
Date : 28 janvier 2016
Mots-Clefs : Le diabolique ; Contrat social ; Corpus ; Matthieu 23 8-10 ; Job ; Mort & Resurrection ; Frères VS Faux-frères ; Relations sociales ; Judas ; Rencontrer l’Autre ; Devenir ; Animal VS Fils de l’homme ; La chute dans Le bien & Le mal ; Épreuve VS Tentation ; Déterminismes sociaux ; Marc 6 3-4 ; Shaïtan ; Changement de nature ; Déshumanisation
Références auteurs : Karl Marx ; Rav Kook ; Benjamin Gross ; Jacques Ellul
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Les jugements éternels

Les jugements éternels
Matthieu 25

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 08:54
durée totale : 1h02
Fiches élaborées par Dianitsa
Le thème commun aux trois paraboles en Matthieu 25 est celui de la destinée post-mortem ou jugement éternel. Les paraboles mettent en scène trois situations complètement différentes, si différentes que l’on a du mal à comprendre au premier abord ce qui les relie les unes aux autres mis à part le verdict suprême.

En y regardant de plus près, une trame se dévoile : la trame du numérique. Chaque parabole évoque le jugement d’un certain nombre de personnes — une nation, une communauté, un individu.

Que signifie cette distinction aux yeux de Dieu ? Existerait-il un salut différent, une résurrection autre selon notre identification, notre affiliation à un groupe ? Et si les nations reçoivent un salut, se pourrait-il donc que les athées ressuscitent ?

Nous vous proposons une nouvelle lecture des paraboles du Jugement des nations, des Dix vierges et des Talents.
  • Le Christ insiste lourdement sur les actes de compassion qui procurent à certains la vie éternelle : pourquoi une telle insistance ? Ceux qui sont ainsi sauvés n’avaient pourtant pas reconnu le Christ…
  • L’huile des dix vierges ne symbolise pas l’Esprit.
  • Pourquoi celui qui n’a qu’un talent le perd-il finalement, et ce au bénéfice du mieux doté ? Que perd-il réellement ?
Durée : 1 heure 02 minutes
Date : 3 janvier 2016
Mots-clefs : Matthieu 25 ; Salut des athées ; Les marchands d’huile ; Paraboles du Christ ; Jugement dernier ; Brebis & Boucs ; Vierges folles & vierges sages ; Salut en masse ; Œuvres morales ; Compassion pour l’homme ; Place des dogmes…
Références auteurs : Benjamin Fondane ; Friedrich Nietzsche ; Kierkegaard
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La foi en l’impossible

La foi en l’impossible
Épître aux Hébreux · 2/2

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets

Nous accompagnons cette discussion d’un texte qui reprend dans le détail toute la causerie, pour plus de clarté, et dans lequel nous ajoutons plusieurs éléments de développement.

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Fiches élaborées par Dianitsa

& Seconde causerie sur l’épître aux Hébreux.

La dernière des épîtres pauliniennes du canon biblique — qui n’est en réalité pas de Paul — parle de maturité spirituelle. Mais d’une maturité spirituelle frelatée qui oblige l’homme à plier le genou devant des mystères ésotériques et des systèmes d’autorité qui ressemblent plus à une (redoutable) administration qu’au Christ. Le développement de la lettre aux Hébreux, par ailleurs admirablement bien mené, ramène le lecteur dans une position d’homme archaïque soumis à une gloire céleste autoritaire et effrayante, tout à fait dans le ton de l’Ancien Testament. Soumission qui fera de lui, s’il persévère, un Initié de haut niveau ayant droit de cité dans la très select Jérusalem céleste, presque un ange. Tout homme désireux de croître spirituellement est prié de prendre la mesure de cette très excellente révélation et de se soumettre à ce qui ressemble à une véritable mascarade.

Une telle vision de ce qu’a fait le Christ pour l’homme est, nous le déclarons, meurtrière.

Dans cette causerie, nous expliquons en quoi la lettre aux Hébreux s’attache à une vision de Dieu et du salut qui est funeste pour tout être humain. Car le Christ, qui est précisément venu pour montrer à l’homme une route nouvelle, vers un impossible, n’a RIEN gardé des systèmes construits par l’homme raisonnable, moral ou religieux.

Sa révélation est réellement supérieure, nouvelle, et elle ne recycle certainement pas les éléments de l’ancienne alliance, ainsi que l’auteur de l’épître aux Hébreux tente de nous le faire croire à coups de citations et de mises en parallèle bien choisies.
  • Pour en finir avec l’expiation.
  • Homme versus Système : lequel doit s’aligner sur l’autre ?
  • La conscience humaine : le grain de sable broyé par le système... ou qui enraye le système.
  • Les doctrines judaïques sont-elles en accord avec le Christ ? Le Bien est-il le but ultime ?
  • Doit-on travailler à notre salut ?
  • Dieu ne se donne pas en spectacle pour contraindre les hommes.
  • Liberté de l’homme en Christ : Distance & Intimité
  • • Celui qui « sonde les cœurs et les reins » et met l’homme sur le divan du psy, c’est le satan ; la transparence est son royaume.
Durée : 1 heure 59 minutes
Date : 25 octobre 2015
Mots-clefs : Épître aux Hébreux ; Raisons théorique & pratique ; Liberté de l’homme ; Repentir ; Feu de la conscience ; Schizophrénie du Système expiatoire ; Projet du Serpent ; Projet de Dieu ; Choix de l’homme ; De la brebis au Fils de l’homme ; Incarnation & Intimité ; Au-delà des Raisons ; Utopie du Christianisme
Références auteurs : F. Hegel ; E. Kant ; Lev Chestov ; F. Nietzsche ; S. Kierkegaard ; A. Pouchkine ; E. Cioran ; B. Pascal ; F. Dostoïevski ; J.-J. Rousseau
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