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vendredi 1 janvier 2016

Vous devriez être des maîtres

Vous devriez être des maîtres
Épître aux Hébreux · 1/2

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
Fiches élaborées par Dianitsa
L’épître aux Hébreux impressionne, surprend et déstabilise par son langage et son atmosphère directement en lien avec le sacerdoce lévitique. C’est à partir de cette épître que l’on ajuste la casquette, ou plutôt la tiare de souverain sacrificateur sur la tête du Christ, parmi les différents rôles que la tradition judaïque attribue au Messie, rôles que le christianisme a allègrement récupérés.

Dans cette causerie, nous examinons et discutons la vision du Christ transmise par l’auteur de cette lettre, un individu (qui n’est pas l’apôtre Paul) manifestement très à l’aise avec la tradition sacerdotale lévitique et qui en est profondément imprégné.

Cet auteur déclare avoir des choses importantes et profondes à communiquer à ses lecteurs. Qu’a-t-il à dire sur le sujet de la maturité spirituelle ? Son message est-il en accord avec le Christ des Évangiles ou bien nous éloigne-t-il du Ressuscité pour nous rapprocher d’autre chose ?
  • L’obsession de prouver la continuité entre le Christ et le système de la Loi, l’histoire du peuple hébreu et les Prophètes.
  • Le Christ : un rouage dans le très vénéré système de la purification des péchés.
  • Les doctrines angulaires du christianisme ne sont pour l’auteur que les premières marches vers une maturité spirituelle douteuse.
  • L’ésotérisme : un chemin plus excellent ?
  • La réalité du Tabernacle céleste. Les rites lévitiques comme signes visibles et caduques de vérités mystiques et éternelles.
  • Le Christ : un grand maître qui a acquis son rang au terme de souffrances initiatiques ?
  • Toujours plus loin dans l’ésotérisme : l’ordre de Melchisédek.
  • La foi comme une passion persévérante et un pouvoir théurgique.
Durée : 1 heure 21 minutes
Date : 21 septembre 2015
Mots-clefs : Hébreux  ; Amalgame Paul & Jacques  ; Rites & Mystères  ; Expiation  ; Foi des athées
Références auteurs : Kierkegaard  ; Ellul  ; Chestov
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Vers un christianisme sans église

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Doit-on relativiser les Écritures ?

Doit-on relativiser les Écritures ?
Interpéter la Bible

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
durée totale : 39:58

Avant-propos à un « dialogue » qu’Ivsan Otets a eu
sur le blog évangélique de Madame de la pie d’Astier.
La copie de cet échange se trouve à la suite de l’avant-propos ci-dessous.

J
Suite à l’invitation d’un ami, qui est aussi un lecteur éclairé d'Akklesia.eu, Dianitsa et moi-même avons accepté, après quelques hésitations, de fournir gracieusement la causerie « Je bâtirai mon Église » à un blog protestant afin que ses visiteurs disposent du document audio.

Le blog est plus ou moins connu dans le monde évangélique, c’est celui de Michelle d’Astier de la Vigerie. Si nous avons hésité à laisser notre causerie sur ce blog, c’est parce que nous avons craint qu’il y ait ambiguïté entre ce qui est dit sur ce site et ce que nous-mêmes disons concernant le texte biblique. En effet, les propos de ce blog sont en total décalage avec notre lecture de l’Évangile.

Aussi n’avons-nous pas compris l’enthousiasme que Michelle d’Astier manifestait à l’égard de notre causerie. Michelle d’Astier est en effet « cheffe » autoritaire sur son blog et elle ne supporte pas la moindre contestation de ses commentaires bibliques. Elle est certaine d’avoir, elle, l’interprétation « divine » du texte biblique. Or, notre lecture ne va pas du tout dans son sens. En effet, Michelle d’Astier jongle entre une lecture fondamentaliste, pour ne pas dire « intégriste » de la Bible, et un véritable attrait pour le monde mystico-médiéval dans lequel elle vit : « démonisation, fin du monde, complots, sorcellerie, apostasies, etc ».

De là son surnom souvent repris par d’autres sites chrétiens : « la sorcière de la Vigerie ». Il est vrai et incontestable que sa vision moyenâgeuse de la spiritualité est pathétique. Toute faite d’une rigidité moraliste et toute façonnée dans un art qui lui est propre. Michelle d’Astier sait apeurer le naïf à coups d’arguments tout droit sortis des Croisades ou des confréries guerrières d'antan.

Bref… Nous avons toutefois accepté qu’elle poste notre causerie sur son blog. Nous avons pensé qu’il y avait là, peut-être, une opportunité pour ceux qui écouteraient notre intervention de s’autoriser enfin à penser le texte biblique par eux-mêmes et sans l’emprise autoritaire du chef de bande du blog en question.

Mais très vite quelques commentaires contestant notre propos ont commencé à poindre. Je décidai de répondre une première fois sous le pseudonyme « le Partageux », prétextant être un ami proche d’Ivsan — alors que j’étais réellement Ivsan Otets. Michelle d’Astier m’a aussitôt repris, critiquant avec flamme ce que je disais et pensant réellement avoir affaire à quelqu’un d'autre ; puis elle m’a impérativement sermonné pour que je me présente sous mon véritable nom.

J’ai alors pris le nom de « Valérien de Dies », petit clin d'œil à sa double particule, ce signe de respectabilité auquel elle s’accroche tant. La discussion a continué ainsi sur un ton devenant de plus en plus condamnatoire à mon égard, tout à fait typique des appels enflammés à la pénitence que Michelle d’Astier lance à quiconque la conteste.

Michelle d’Astier de la Vigerie, jusqu’à ma dernière intervention qu’elle a en partie censurée, était persuadée d’avoir affaire à quelqu’un d’autre qu’Ivsan Otets. Un intervenant, plus éclairé, avait pourtant remarqué le parallèle entre mes réponses et la causerie, suggérant donc que Valérien de Dies était en réalité Ivsan Otets. Son intuition fut rectifiée par Michelle d’Astier. Elle lui assura — elle qui discerne si bien — que les deux personnages étaient totalement séparés. En effet, elle voyait bien que si c’était réellement Ivsan Otets qui tenait ces propos-là contre lesquels sa fureur s’élevait, cela sonnait directement comme un désaveu pour elle. Elle avait encensé la causerie d'Ivsan Otets pour finalement ne pas reconnaître sa théologie lorsqu’elle discutait avec lui directement ! Bref, l’intervenant qui avait fort bien discerné dut finalement se rétracter. Il baissa le cou sous le jugement de Michelle d’Astier, et il alla même jusqu'à s'excuser… auprès d’Ivsan Otets.

Fort comique somme toute ! Pour quelqu’un qui écrit des livres sur le discernement et prétend être éclairé d’en-haut, voici une petite péripétie des plus drôles. Michelle d’Astier n’a même pas su reconnaître l’adéquation entre mes réponses qu’elle a abhorrées et notre causerie, « Je bâtirai mon Église », qu’elle était pourtant si enthousiaste de partager. Le fait est significatif, car cette « prophétesse » de plâtre lit la Bible exactement de cette manière : sans rien discerner.

Soit donc, je récapitule ci-dessous les échanges entre elle et moi, ainsi qu’avec un autre intervenant. Mon propos est bien sûr non censuré et cette fois-ci dans son intégralité.

Ivsan Otets

Patrice
Je ne suis pas très à l’aise avec ce message. L’auteur donne plus l’impression de manier des concepts philosophiques : « rencontrer la divinité, basculer dans le diabolique… »
De la théologie faite par un prof de philo… Ça donne des choses étranges : « Là, le Christ va dire : Le Satan c’est celui qui pense humainement, c’est le fait de penser raisonnablement, logiquement, comme un homme…Pierre retourne à ce concept humain… »
Et puis cet accent porté sur l’individu – comme il le dit de lui-même dans sa présentation sur son blog – me parait problématique : «  l’homme individuel est la mesure de toute chose, le Christ ne dit pas autre chose, il n’est pas venu pour autre chose que pour dialoguer avec l’homme, en tête-à-tête… »
[…]
Par ailleurs, voici ce que l’auteur dit de lui dans un échange sur son blog : « De fait, malgré lui, quand l’Islam refuse sa légitimité à l’État d’Israël, et quand il refuse la mondialisation politique, il est, sans le vouloir, dans la lignée du Christ qui lui aussi refuse à cette terre l’instauration d’un âge d’or, tant spirituel que politique, Lui qui prêche le royaume des cieux seul… [les chrétiens et les Juifs] échoueront, car l’âge d’or auquel ils croient ne viendra pas. Cet âge mirifique qu’ils croient, l’un et l’autre, comme prophétique, ne sera pas ».
[…]
C’est quand même problématique. Comme quoi, il faut vraiment trier dans cette vidéo, et dans le blog de l’auteur, nourriture contaminée !

Michelle d’Astier
De ce côté, je suis vraiment d’accord ! Je ne crois pas que l’auteur ait rencontré Christ. Il est dans le statut de beaucoup aujourd’hui, où se trouvait Job : « Mon oreille avait entendu parler de toi… »
On peut juste espérer que la seconde partie va s’accomplir : « Maintenant mon oeil t’a vu » […]

Première intervention d’Ivsan Otets, sous le pseudonyme « Le Partageux »

Quelques 10 minutes passées sur le blog d’Ivsan Otets ; quelques passages totalement sortis de leurs contexte (notamment sur le forum akkklésiastique où Ivsan répond à un ami concernant l’Islam)… et voici que Monsieur Patrice édicte son jugement quasiment papal, urbi et orbi : Ivsan Otets est un « contaminateur » !


Monsieur Patrice use-t-il de la même superficialité pour étudier le texte biblique ? C’est certain, car moi qui connais Ivsan personnellement depuis de nombreuses années, je peux témoigner de sa conversion fulgurante sur son propre chemin de Damas… il y a plus de vingt ans. De plus, il n’est en rien « professeur de philosophie », mais il a simplement osé lire ailleurs que dans les livres canoniques que prescrivent les dirigeants des sectes chrétiennes à leurs ouailles.



 Est-il donc interdit de « parler du Christ » de manière existentielle comme le désirait tant le théologien Karl Barth ? Non, mais la chose est insaisissable à celui qui est formaté par le système ecclésial, ce que Monsieur Patrice est, à n’en pas douter : un pur produit du religieux, un de ces « certains » qui s’offense quand on ne parle pas du Christ dans les clous de son petit canon, ce canon tout simplement fait de cette peur à questionner le texte tant le chrétien a coranisé la Bible ! 



Et oui, il vaut mieux être dans la position de Job – assurément. Il vaut mieux être Job que ses interlocuteurs, car les juges du propos akklésiastique, ces juges qui se déploient ici sont en vérité tout à fait dans l’esprit des religieux qui faisaient la leçon à Job.



 Assurément, si les « chrétiens » avaient l’humilité de Job pour dire : « Je n’ai seulement qu’entendu parlé de toi, car je sais que notre rencontre, lors de la résurrection, me subjuguera tant la profondeur de ta personne, aujourd’hui, me dépasse, tant je n’ai, ici-bas, fait qu’effleuré l’Être que tu es et ta passion à mon égard, etc. » 



Assurément, si les chrétiens avaient aujourd’hui cette humilité il feraient moins de blabla à propos du Christ, des répétitions, eux qui pourtant déclarent avec assurance aux autres, en se gonflant la poitrine, qu’ils Le connaissent et ont de Lui découvert quasiment tous les mystères. La contamination est là ! Contaminer l’autre, c’est précisément être dans cette enflure théologique, au lieu, comme Job, de reposer les questions, de douter de ses acquis. Merci Job, merci mon frère pour tes doutes qui pèsent plus en terme de Foi que toute la verve de tes juges, ces certains qui bâtissent les Églises, et laissent les hommes à la mamelle des années durant au lieu de leur donner la maturité.

Michelle d’Astier

Tu sais, « partageux », je trouve bien que les intervenants qui viennent cogner sur d’autres intervenants mettent leur nom ! C’est biblique d’être transparent. Patrice est aussi un enfant de Dieu que je connais depuis longtemps.
Et c’est vrai que sur le site d’Ivsan, il y a bien des affirmations qui m’ont dérangée, car, justement, elles ne sont pas bibliques…

Quand je lis ton dernier paragraphe, méprisant, hautain, condescendant, je peux me poser les bonnes questions. Où sont les amis de Job ? Si tu comprenais combien, par rapport à Patrice, tes propos sont en décalage avec la vérité, tu te demanderais si ce n’est pas à toi que cela s’applique. Car nous comparons simplement certaines affimations d’Ivsan à ce que dit la Bible, et la parole de Dieu est juge ! Toi tu compares aux « amis de Job », avec plein de qualificatifs méchants…

Merci, si tu veux revenir, de mettre ton vrai nom, SVP. Au moins l’envoyer par mail. Ceux qui n’ont pas le courage de tomber le masque pour descendre les autres, ont-ils vraiment rencontré Christ qui est lumière et en qui il n’y a point d’ombre ?


Patrice

Je ne pensais pas donner une suite, mais je le fais tellement cela me semble énorme. Vous faites passer la sagesse des hommes pour la lumière de la vérité.

« Mais Seigneur, n’avons-nous pas lu Kierkegaard en ton nom ? » Que croyez-vous que le Seigneur vous dira…


Deuxième intervention d’Ivsan Otets, sous le pseudonyme « Valérien de Dies »

Qu'est-ce qui vous semble énorme mon cher Patrice ? Qu'on lise Kierkegaard, Barth ou Ellul ? Qu'on ose, comme eux, questionner le texte biblique ? Qu'on ose douter de tous ces « c'est écrit » qu'on nous lance avec autorité et autoritarisme ? Tous ces « c'est écrit » avec lesquels on cogne sur son prochain, avec lesquels on lance l'anathème sur untel, précisément parce que, lui, ose penser en dehors des clous du canon et des interprétations infantilisantes ?

Qu'est-ce qui vous semble énorme mon cher Patrice ? Qu'on ait des sentiments « plus nobles », comme disait Paul (act 17) ? C'est-à-dire qu'on examine si ce qu'on nous raconte est vrai, en étudiant, en questionnant, en osant la disputation comme dans la tradition juive de la mahloquêt justement ? C'est-à-dire qu'on se lance justement dans ce même combat que le Christ mena, avec le même Esprit dont il était animé lorsqu'il offensait l'interprétation despotique des Écritures qui avait cours à son époque ?

Marc-Alain Ouaknin l'explique bien dans son Lire aux éclats, certes, du côté talmudique, mais cela reste toutefois fort intéressant. « La vérité talmudique n'est pas dans le c'est écrit, dit-il, car le c'est écrit, ma chékatouv en Hébreu est linguistiquement proche de mektoub, en Arabe, c'est-à-dire « le destin ». Le sens [du texte] n'est ni dans le mot d'origine ni dans le mot d'arrivée, mais entre les deux, dans l'« inter-dit ». Et pour mieux exprimer ce qu'il veut dire, il cite un auteur français : « Toute réponse doit reprendre en elle l'essence de la question, qui n'est pas éteinte par ce qui y répond… » (Maurice Blanchot, L'entretien infini). Vous voyez qu'on peut beaucoup apprendre d'auteurs que le religieux moyen classe pourtant comme charnels ou diaboliques.

Car qu'est-ce que le défi somme toute ? De lire la Bible ? Non, mais d'apprendre à la lire ! Puisque, très exactement, la Bible est une question plus qu'une réponse. Sa lecture est un cheminement existentiel jamais fini et toujours à reposer sur l'établi. Voici ce qu'est le Christ ; il est le « qui dites-vous que je suis », qui en réponse nous donne aussi de découvrir qui « je suis ». Les réponses définitives se trouvent dans les livres de science, or Dieu n'est pas une science. Quant aux réponses définitives en terme existentiel, ce sont les réponses de celui qui a cessé de mûrir, c'est-à-dire de celui qui, par exemple, bien qu'ayant 50 ans est encore embourbé dans une maturité d'adolescent, cette sorte d'idéalisme du « c'est écrit » qu'on affiche avec enthousiasme lorsqu'on a 15 ans.

Qu'est-ce que sont finalement vos « c'est écrit » que vous ne cessez de réciter ? C'est VOTRE interprétation du texte, c'est tout. La vôtre, celle que vous voulez imposer avec autoritarisme par un « c'est écrit » — faute d'arguments de fond.

Quoi Patrice ? Vous êtes offensé parce que — quelle outrecuidance — quelqu'un ose vous rendre les coups sans vous renvoyer pourtant vos anathèmes ? Parce que quelqu’un ne craint pas votre autoritarisme et attend de vous des arguments tout en riant de vos anathèmes ? Osez donc plutôt la confrontation des arguments au lieu de jeter aux diables l'autre parce qu'il ne dit pas amen à VOTRE interprétation.

En ce qui me concerne, voici ce qui est énorme cher Patrice — et je le répète, loin de moi de faire comme vous, c'est-à-dire de mettre en question votre passion pour le Christ, c'est une intimité où, précisément, en ce qui me concerne, je n'ose entrer, elle n'appartient qu'à Dieu — ce qui est énorme donc, c'est qu'à vous lire on voit bien que vous ne lisez plus la Bible, mais une Bible que vous avez tellement sacralisée qu'on a l'impression d'être face à un musulman. Ce n'est plus une Bible que vous lisez et invitez à lire, mais une Bible devenue entre vos mains un Coran.

Vous êtes contre-productif en vérité. Vous apportez aux non-croyants des arguments pour les asseoir définitivement dans leur rejet. Mais vous êtes pourtant certain d'échapper à la conclusion devant laquelle les amis de Job ont été confrontés : « Ils ont mal parlé de moi, leur répondit Dieu en s'adressant à Job ». La différence entre vous et moi n'est que là en définitive. Je crains d'entendre un tel propos, tant lorsque j'étais encore religieux et lisais le texte comme vous, Dieu m'a profondément giflé en m'ouvrant les yeux là-dessus. Mais vous, vous êtes certain qu'un tel verdict ne vous concerne pas. Pas vous ! Bien sûr : « C'était écrit » répondrez-vous à Dieu. Lequel vous répondra alors : « J'ai voulu t'appendre à lire comme je lis ; j'ai voulu t'apprendre à penser dans le scandale, comme je pense. Mais tu as regimbé ! Tu m'a traité de contaminateur, de non chrétien, de diabolique. »

Bien à vous…

Michelle d’Astier
Vous vous êtes trahi : un humaniste qui place la science de l’homme au-dessus de Dieu. Isvan a en vous un bien piètre ami, et cela confirme qu‘on doit prendre ce qu’il affirme avec des pincettes, car qui se ressemble s’assemble. Cela crève l’oeil que vous ne connaissez pas Dieu ! Vous êtes juste un arrogant, qui méprise les « petits ».
[…]
Oui, vous venez de démonter que vos ne connaissiez pas le Véritable Dieu, que vous ne l’avez jamais rencontré, que vous n’avez jamais été confronté à la lumière de Christ, que vous étiez un homme au regard hautain et méprisant – un vrai Pharisien – et que vous étiez perdu.
[…]
Hé bien, vous n’êtes surement pas venu par hasard sur ce blog. Dieu vous tend la perche pour que vous tombiez à genou devant Lui et que vous pleuriez comme un enfant sur votre orgueil. Votre sort est dans vos mains; Votre salut n’est pas dans votre science, mais dans votre abdication devant le Roi des rois, en reconnaissant que vous avez insulté ce qui Lui est précieux, que vous ne savez RIEN, car un enfant qui a vu Dieu en sait beaucoup, beaucoup plus que vous !

Troisième intervention d’Ivsan Otets, sous le pseudonyme « Valérien de Dies »

Vous vous êtes hâtée d'écrire… Hélas. Hélas pour vous. Hélas pour vous car vous avez parlé de dévoilement, mais, je le regrette, vous vous êtes ridiculisée. En effet, vous venez de prouver, non seulement que vous lisez en diagonale, en surface, mais, c'est plus grave, que vous n'avez rien saisi d'un propos que j'évoquais au passage, et qui en matière de pensée, est à peu près de niveau maternelle.

Enfin ! Dieu n'est pas une vérité définitive mais Existentielle. C'était pourtant clair. Dieu est une vérité pour laquelle l'Être est plus grand que « la vérité ». Qu'est-ce qu'une vérité définitive ? C'est une vérité absolue, en effet : absolue car elle ne tient pas compte de l'Être et elle s'impose à lui Absolument. Elle est donc vraie pour tous, partout et pour toujours : elle est scientifique, ou encore, elle a exactement le caractère de ces divinités de type allah, bouddha ou athéna, etc. C'est précisément contre ces absolus que je m'élève. Contre ces despotes qui tendent à abolir la liberté tant chérie que le Christ donne aux hommes. En bref, je disais le contraire de ce que vous avez compris !

La vérité définitive c'est par exemple la pesanteur ou la formule chimique de l'eau. Puis Dieu vient, s'incarne en homme, et dit : « Je marcherai sur l'eau et transformerai l'eau en vin, car c'est ma volonté qui tient lieu de vérité. » Et le scandale est le suivant : Dieu décide de donner aux siens une nature de ce type, une nature elle aussi capable de dire à ces vérités qui règnent dans la réalité, les fameuses vérités « définitives » : « Arrière de moi, c'est ma volonté qui règne et non la vérité, l'absolu... non le 2+2=4 ou encore un impératif religieux qui se prétend divin tel que le shabbat ».

En définitive, vous confondez finalement Dieu et ce que j'appelle le diabolique, c'est-à-dire le règne de ces vérités définitives, mathématiques, celles dont je viens de parler. Une telle confusion est extrêmement grave. Vous êtes liée par ce concept traditionnel de La Vérité qu'ont en commun toutes les religions et les sciences.

Patrice
Je pense qu’il s’agit d’Ivsan lui-même. Partageux, de Dies, Ivsan, la même personne…
Sans commentaire

Michelle d’Astier
Je ne crois pas. On m’a avertie qu’Ivsan était en mission. D’ailleurs les mails que j’ai pu voir de lui étaient infiniment plus humbles et respectueux. Ce gars se dit de ses amis. Il y a des tas de gens qui prétendent connaître untel ou untel, mais qui sont à des milliards d’années lumière de ceux qu’ils prétendent connaître.
Celui là, c’est un monstre d’orgueil, une vraie caricature de pharisien qui se pense au-dessus de tout le monde… et qui ne VOIT RIEN, n’entend rien de toute la révélation. Bref, pire que les athées. Ils veulent accommoder la Parole de Dieu la domestiquer, pour en faire des confettis philosophiques…
J’ai trouvé ses interventions tellement représentatives des intellectuels protestants qui moulent la Parole de Dieu à leur philosophie et à leurs intellectualisme.
C’est absolument PITOYABLE, cette vanité humaine, car nous savons où elle mène, et eux ne le savent pas ! J’en ai vu de toutes les couleurs sur ce blog, mais je n’avais encore jamais été confrontée à cet Himalaya d’arrogance aveugle ! J’ai laissé, car c’est un vrai miroir ! Tu as constaté : « Dieu est une vérité pour laquelle l’Être est plus grand que « la vérité », donc Jésus n’est pas LA VÉRITÉ. C’est juste une vérité à relativiser à l’échelon de la fulgurante intelligence de l’homme. Et quel CHARABIA intellectuel … J’ai donné dedans quand je m’adonnais à la philosophie, et au new age, je sais donc comment ils fonctionnent. Oui PITOYABLE !
Oui, c’est pitoyable !!!! Il ne se rend même pas compte que toute son intelligence est contenue dans 1300 grammes de chair innervée, qui se détruisent en moins de cinq minutes après leur mort physique. Et ils veulent comparer cela, qui nous est donné par Dieu, à Celui qui DIT … et des milliards de galaxies, contenant des milliards de soleils ou d’étoiles, contenant chacun des milliards de planètes, contenant sur terre des milliards de formes humaines, des centaines de milliards d’animaux, de plantes, d’hommes tous UNIQUES, qui se déploient sur terre… Ils ne savent pas que leur âme vaut mieux que des milliards de cerveaux humains, car ils ne savent pas le prix de leur âme: ils seraient bien incapables, avec cent millions d’années de plus de science humaine, de créer UNE SEULE ÂME !!!! Et ils veulent mette dans leur boîte crânienne qui est Dieu ! Oui, quelle pitoyable vanité !!!!

Patrice
Alors pardon Yvsan pour ce soupçon.

Michelle d’Astier
C’est bien plus dramatique que je ne pensais, en matière de montagne d’arrogance et d’ignorance des choses de Dieu. Je ne relèverai pas les détails de ce commentaire : il dit tout sur vous.
Vous êtes un insensé, et vous vous pensez juste ! Quelle tristesse de voir cela.
Je laisse les lecteurs commenter… s’ils arrivent à lire plus de cinq lignes sans être écoeurés…
Juste pour le cas où vous comprendriez l’aberration de vos contre-vérités : Hébreux 13:8 : Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Jacques 1:17 : Le Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
Parce que Dieu est parfait, il est définitif… Oui, et ce qu’Il dit, c’est une vérité absolue…
Ce n’est vraiment pas votre cas, mais vous vous mettez au-dessus de Dieu, ET VOUS NE LE VOYEZ MÊME PAS, en vous croyant d’une intelligence supérieure. Mais a Bible dit que l’intelligence, c’est de connaître Dieu.
Vous ne cessez de dire le contraire de ce que dit la Bible et vous traitez de minables ceux qui ont la foi en ce que Dieu a dit !
Inutile de revenir : un tel étalage d’impudences et de blasphèmes est strictement indigeste !

Quatrième intervention d’Ivsan Otets, sous le pseudonyme « Valérien de Dies »

Oups… me voilà en plein jugement au Tribunal de Madame d'Astier parce que j'ai osé penser différemment qu'elle, elle qui prétend, qui crie et qui hurle : « MOI, JE PENSE COMME PENSE DIEU. » Car malheur à qui remet en doute la Vérité suivante, la Vérité de Madame d'Astier, elle qui a fait la Sorbonne et qui connaît l'astrophysique : « J'ai moi, dit-elle, la Théologie parfaite. » Madame va donc vous expliquer comment lire la Bible, ce qu'elle dit et ce qu'elle ne dit pas, ce que vous DEVEZ penser et ce qui vous est INTERDIT de penser. Taisez-vous donc ! Et dites seulement « amen » quand parle Madame d'Astier, au risque d'être diabolisé à grand coup de lances-flammes. Il suffit de voir les arguments qu'elle m'oppose :

« Arrogance, ignorance, impudence, blasphèmes, écœurant, indigeste, non croyant, incrédule, insensé, quelle tristesse de voir cela, Himalaya d’arrogance aveugle, c’est pitoyable, montagne d’orgueil, une perversion, un poison mortel, que vous tombiez à genou devant Dieu […] en reconnaissant que vous avez insulté ce qui Lui est précieux… » Bref… on se croit en plein Moyen Âge ! »

Venez donc sur le terrain de l'argument. Ce que je dis, un homme sensé et qui fait simplement marcher son cerveau, sans avoir besoin d'être bardé de diplômes, cet homme-là peut le comprendre.

Vous êtes outrée par : « …ceux qui dénigrent les Écritures et les relativisent […] car on ne peut rien faire avec ceux qui les accommodent à leur guise… dites-vous. » Mais voyons ! Interpréter les Écriture c'est précisément les relativiser ! C'est les accommoder à l'Être et non plus en faire un impératif catégorique qui s'impose pour tous, partout et pour toujours. Car le texte n'est pas un texte de Science. L'Écriture n'est pas, comme vous le croyez, une Science de vérités définitives qu'on peut définitivement prouver comme n'importe quelle Loi absolue. Dieu n'est pas une Loi. La Loi, c'est précisément quand Dieu n'est pas encore là : lorsqu'Il dit son « non ». Mais quand Dieu vient, quand Il vient dire son « oui », Il se montre tout le contraire d'une loi définitive. Il devient une Volonté. Une Volonté qui tient justement compte de chaque cas particulier. Il entre en RELATION PERSONNELLE avec l'Individu, il quitte le Sinaï des montagnes brûlantes où tonnent les vérité collectives, ces vérités qui disent le « non » de Dieu à un peuple collectif sans avoir égard aux particuliers. La vérité définitive, c'est l'Ancienne Alliance en somme.

Ainsi donc, quand on quitte Moïse pour s'approcher du Christ, quand on refuse de dresser la tente de Moïse avec celle du Christ, il faut justement relativiser les Écritures pour écouter ce que dit l'Esprit, pour écouter son propos Existentiel — à savoir que la Vérité du Christ EST la vérité de l'Être qui place l'être au-dessus des vérités définitives. C'est pourquoi le Christ a dit : « Je suis la vérité ». Le Christ a placé l'individu au-dessus de la Thora. De fait, ce que nous appelons « parole de Dieu » est devenue une rencontre particulière et non plus un texte de lois que tous doivent comprendre de la même manière. En somme, « la parole de Dieu », en tant que le Christ, c'est une parole RELATIVE à l'être individuel et que chaque être individuel doit s'approprier personnellement. Que devient l'autre qui dès lors fait la même démarche ? C'est fort simple. Il n'est plus un interprète entre moi et Dieu, comme dans la Loi. Il est juste un témoin et un frère. Il est juste un témoin qui a le même cheminement existentiel avec le Christ que moi ; le Christ lui disant à lui « ce qui est pour lui » et à moi « ce qui est pour moi ». Bien entendu, si la maturité de mon frère est plus grande, il peut m'aider à écouter pour moi, il peut m'aider à lire le texte dans son « inter-dit », il peut m'aider à découvrir mon autonomie avec le Christ. Mais il ne peut être interprète entre Dieu et moi. Le mode religieux, le médiateur lévitique entre Dieu et le peuple est aboli avec le Christ.

En outre, si cette vérité existentielle et trop lourde pour untel, si le chemin de cette liberté est trop étroit, tant il est plus confortable précisément d'obéir… Que l'individu, en ce cas, retourne à l'Ancienne Alliance où il sera gardé dans les bergeries, à l'intérieur des cadres des lois définitives. Peut-être sera-t-il prêt un jour pour sa sortie de la Bergerie ainsi que le prophétise le Christ : « Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit DEHORS. » (jn 102-3) Soit donc, qu'il retourne à ce que Paul appelait dans Galates, le tuteur de la Loi pour l'enfant encore sous administration religieuse, pour l'enfant encore incapable de lire le texte de façon existentielle, sans les tonnerres des « c'est écrit » définitifs.

Mais revenons à ce terme de « vérité définitive » qui vous choque tant Madame d'Astier lorsque je le conteste, parce que vous l'associez tellement à la personne de Dieu que vous ne souffrez pas qu'on le remette en cause.

La vérité définitive, l'absolu, l'impératif catégorique, ce sont des vérités faites pour CIVILISER. Elles servent à donner conscience à l'homme encore inconscient du mal qui le ronge. À savoir qu'il n'est pas un Fils de l'homme et ne peut aucunement y accéder par ses forces. La vérité dans ce sens permet à l'homme de devenir un « animal intelligent » ; je dis bien un homme, mais non encore un fils de l'homme. C'est-à-dire que la Loi lui permet de devenir un être plus haut que l'animal, mais qui pourtant est encore soumis aux lois, aux impératifs catégoriques, à ces thoras que Dieu a données pour diriger le monde et l'ordonner. Ces vérités brûlantes et tonnantes sont données collectivement et permettent aux hommes de prendre conscience de leurs devoirs. Elles les obligent notamment de prendre conscience de l'autre et ainsi d'élaborer et de respecter un contrat social pour la communauté entière. C'est ainsi que toutes les civilisations ont reçu puis fait progresser des contrats, des alliances, des lois auxquelles l'individu, l'être particulier, ne doit pas déroger pour le bien de TOUS. Tel est le ministère de la thora, c'est pourquoi le judaïsme parle de Thora écrite et de thora orale. En effet, même les lois, pourtant vérités définitives, sont obligées un tant soit peu d'accepter d'être relativisées dans le temps. Un juif ne lapide pas l'autre pour non respect du Shabbat comme le Lévitique l'ordonne pourtant.

Bref… dans ce cadre d'Alliance, la communauté est ici au-dessus de l'individu ! Et la communauté ne parvient jamais à ce qu'elle promet : la paix, le paradis sur terre, etc. Elle ne peut qu'entendre le « non » de Dieu. C'est l'Ancien Testament, c'est l'Écriture vue comme une sorte de coran tombé du ciel, de lois définitives infranchissables faites pour assurer l'ordre et l'équilibre du tout, de la collectivité — mais qui est incapable de transformer l'homme en Fils de l'homme. Malheur donc à qui les conteste puisqu'ici-bas ce que recherche l'homme c'est l'homme raisonnable et non le Fils de l'homme qui est déraisonnable, lui qui conteste les vérités définitives et leurs dieux ! Soit donc, à ce stade, l'individu est second car c'est le Temple collectif qui reçoit Dieu, c'est l'État qui assure la Vérité. La religion est alors simplement un fait politique parmi d'autres. Il s'ensuit qu'envisager ici que le Temple devienne l'individu, cela est considéré comme un blasphème. — C'est précisément ce qu'a fait le Christ. Il a détruit le Temple, l'impératif catégorique, et il a annoncé une vérité existentielle, propre à chacun.

Ce qui est surprenant lorsqu'on parle de ces vérités définitives, c'est que toutes les religions assimilent Dieu à cette sacralité définitive de lois pour tous, partout et pour toujours. Le concept de vérité définitive est ce même concept prêché depuis des siècles par la majorité des philosophies et des religions, judaïsme compris. Kant est d'accord avec Moïse quant il énonce son impératif catégorique, et Spinoza s'accorde avec l'hindouiste ou le lévite lorsqu'il assimile Dieu aux lois définitives de la géométrie. Platon et tout le platonisme ne parle de la Vérité dernière que de cette manière aussi. Et j'en passe puisque l'athée lui-même ne conçoit la vérité dernière qu'ainsi, à la seule différence qu'il ne la personnifie pas, il la laisse dans son état de pure rigidité définitive, il s'incline devant l'époustouflante grandeur des connaissances astrophysiques.

Or, que faites-vous Madame d'Astier ? Vous faites pareil. Vous essayez de faire entrer la vérité existentielle du Christ dans le cadre étroit des lois définitives tout humaines, dans un concept du divin très banal, un concept que tous les siècles ont exprimé en diverses incarnations idéologiques et en ces multiples aboiements comme les vôtres du « c'est écrit ». En effet, le Christ vous répondrait : « Tu n'as qu'une pensée humaine, très et trop humaine, et ton erreur et de vouloir me l'attribuer, à moi, le Christ ! »

Enfin, c'est la raison pour laquelle les textes du Nouveau Testament où le Christ est judaïsé à outrance ont eux aussi ce concept très platonicien de Dieu, religieux et thoraïque. Les textes que vous citez de l'auteur aux Hébreux et de Jacques sont typiques de cette vision platonicienne du divin, dans l'esprit de la Thora, elle qui veut que l'Expiation soit un ACTE LÉGAL, mathématique, alors que l'Expiation est un acte existentiel, purement existentiel : Dieu ne paye rien à la loi mais Il lui laisse son déficit, son ardoise. Il nous pardonne sans obéir au Tribunal de la Loi, n'en déplaise à l'auteur de l'épître aux Hébreux ou de Jacques. Il nous pardonne : PARCE QU'IL LE VEUT !

Aussi lorsque le grand Luther s'opposait déjà à Jacques en fustigeant son épître, la qualifiant d'« épître de paille », je fais de même. L'auteur de l'épître aux hébreux et Jacques se trompent et nous donnent du Christ une image philosophico-morale à la métaphysique non humaine. Dieu est plus humain que thoraïque, aussi s'est-il appelé Fils de l'homme et non pas Fils de la Thora : le Christ tord la Loi comme il l'entend, étant maître du shabbat et pouvant le violer s'Il le veut ! Soit donc, ces auteurs ont de Dieu cette image mécanique impitoyable de la rigidité de la Loi : cette Loi des anges, la Loi ayant été donnée par des anges (les Écritures en témoignent).

« Il n’y a ni changement ni ombre de variation chez Dieu » prétend Jacques, tel un bon platonicien ou tel Maïmonide, ce lecteur respectueux d'Aristote. Mais si Dieu avait interdiction de variabilité et de changement, il ne pourrait s'incarner en homme, et le Christ serait celui des Jéhovah. Vous me taxerez encore d'orgueil, pleine de cette fièvre que vous avez à la bouche lorsque Dieu vous ôte l'autorité de donner le « la »… Et cela, parce que j'ose m'opposer à Jacques ou à l'auteur de l'épître aux hébreux. Je l'ai appris de Paul. Lui aussi osait s'opposer au sacro-saint Pierre. Quant au reste, à vos agressions continuelles à mon égard, je mets cela sur le compte de votre âge. Il est difficile après avoir récité pendant un demi-siècle les mêmes vérités définitives de se voir soudain remis en question quand vient le Christ, quand vient l'Existence illégale dont il est porteur, et quand vient la pensée existentielle que son Esprit plein de liberté amoureuse communique aux siens. Aussi avez-vous toute ma compassion Madame et je comprends sincèrement votre désarroi. Je vous laisse en paix avec ceux qui vous obéissent et ne reviendrai plus troubler le rouage bien réglé de votre blog — ceci est ma dernière intervention.

Patrice
Je laisse Michelle expliquer pourquoi elle pensait que ce n’était pas la même personne. Elle avait des raisons concrètes de le penser.
Pour ma part, je relèverai simplement le coté pervers à se présenter sous trois pseudos différents, parce qu’Ivsan n’est pas non plus son vrai nom.
Il parle donc sous quatre identités différentes. Il fixe lui-même le degré de fiabilité et de crédibilité que l’on peut accorder à sa pseudo pensée. Comme toujours, c’est au fruit que l’on reconnait l’arbre.

Conclusion et dernière intervention d’Ivsan Otets, sous le pseudonyme « Valérien de Dies »

Vous manquez d'intelligence spirituelle Patrice, c'est dommage, car votre sincérité à l'égard du Christ est notoire. En effet, vous faites très exactement ce qu'il ne faut pas faire : vous jugez la personne et non son propos, l'apparence et non le fond.

D'ailleurs, le fameux « reconnaître un arbre à ses fruits » nous parle, non des actes mais des Paroles. « Prenez garde au levain des Pharisiens » dit ailleurs Jésus (mat 16), et Matthieu de commenter : « Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l'enseignement des pharisiens et des sadducéens. »

De même reconnait-on un faux prophète à ses fruits, c'est-à-dire à ses Paroles, non à ses actes, sinon, nous aurions des saints et des prophètes partout, car il existe dans l'Histoire énormément de gens irréligieux, athées ou totalement amers à l'égard de Dieu, mais qui ont pourtant une vie morale et un altruisme exemplaires.

Si vous aviez de cette intelligence spirituelle que donne l'Esprit, vous n'auriez pas besoin que l'autre vous présente sa carte d'identité pour juger de son propos ; vous n'auriez pas besoin de vous placer dans cette attitude de flic et du jugement d'apparence. Vous le reconnaitriez à sa voix, à sa parole, à son discours.

C'est très exactement ainsi que le Christ se présente : Incognito (Kierkegaard a très finement parlé de cela, lui qui aimait passionnément le Christ). Aussi le Fils de Dieu nous a-t-il avertis que les siens n'ont nul besoin d'être certain de son identité, dans le visible donc, par preuves, car ils sont LES SIENS, précisément parce que, eux, ont cette capacité spirituelle de le reconnaître à sa voix : « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis ENTENDENT MA VOIX ; je les connais, et elles me suivent. » (jn 1026-27)

C'est ainsi que « Dieu trompe les hommes », pour reprendre le mot de Pascal : en se présentant sous d'autres identités. Il le fait, non par vice, bien entendu, mais pour révéler qui sont les siens. Ainsi sait-il fait homme, et les hommes ne l'ont pas supporté, parce que, comme vous, ils veulent une preuve visible, un éblouissement, une extase : la preuve qu'il est bien Dieu parce qu'il se montre le plus fort, en acte et physiquement. Ceci leur évite de croire sans preuves, ceci leur évite cet effort intérieur qui consiste à connaître l'autre de l'intérieur, par la foi ; de le reconnaître à sa seule voix.

Patrice, direz-vous aussi du Christ qu’il est pervers comme vous m’accusez de l’être, parce qu’il use précisément de ce même subterfuge (ou plutôt moi qui use du même subterfuge que Lui) ? Je vous le dis en vérité, Patrice, c’est le Christ lui-même qui vient de vous prendre au piège durant ce petit événement, vous et votre abbesse, sœur d’Astier. Ne voyez-vous pas que le ciel se rit de vous et vous regarde comme des zigotos qui n’ont aucun discernement, tout le contraire de ce que vous prétendez avoir. Vous n’avez pas su m’entendre, comment pourriez-vous donc entendre la voix du Christ ? En vérité, si ce soir le Christ frappait à votre porte, il est certain que vous le prendriez pour le facteur, ou pire, à l’instar de l’attitude que vous avez eu à mon égard, vous l’accuseriez d’être le diable : vous ne reconnaîtriez pas sa voix ni son discours, et même s’il vous présentait son passeport vous ne le croiriez pas.

Car qu'ai-je donc fait à votre égard et sur ce blog ? [le blog de Michelle d’Astier] J'ai imité celui que j'aime, le Christ. Je me suis présenté à ma seule voix pour jauger votre discernement. J'ai voulu révéler si votre enthousiasme à l'égard de ma causerie « je bâtirai mon Église » avait une profondeur réelle ou s'il n'était qu'un sentiment de surface. Madame d'Astier m'a ici encensé, et là outragé ; aussi a-t-elle manifesté une chose : elle n'a pas de discernement, elle ne sait pas écouter ! Si vous manquez de discernement, prenez-en vous à vous même et cessez donc de faire mon procès pour enfin juger de mon propos en apportant des arguments intelligents. Cessez donc de continuellement juger ma personne et de me vilipender de tous les feux qui vous tombent sous la main. Un peu de courage Patrice ! Vous pouvez commenter directement sur « les cahiers jérémie » ou « akklésia » mes propos qui vous dérangent. Nul n'est là-bas censuré comme je l'ai été, hélas, sur le blog de la pie d'Astier.

Enfin, ce mot de Luther est tellement vrai, pour Madame d'Astier comme pour vous Patrice : « Il vaut beaucoup mieux pour toi que le Christ vienne par l’Évangile. S’il entrait maintenant par la porte, il se trouverait chez toi, et tu ne le reconnaîtrais pas ! » Que signifie ? Que vous êtes des enfants dans la foi, et non des « hommes faits », en espérant que la chose ne soit pas plus grave, ce que je crains concernant Madame de la pie d'Astier.

Fin du débat

Fiches élaborées par Dianitsa
Où placer la limite de l’interprétation des versets bibliques ? A-t-on le droit de critiquer ce que les auteurs de la Bible nous ont laissé et jusqu’à quel point ? De quelle valeur sont leurs paroles ? Sont-elles sacrées ?

Le « C’est écrit » n’a en réalité aucune possibilité d’être respecté, pas même par ceux qui insistent sur le caractère intouchable des mots rassemblés dans le corpus biblique. C’est pourquoi faire « sa sauce » ou « sa petite cuisine » avec les versets est inévitable. Nul n’y échappe.

Car personne, premièrement, ne peut mettre en pratique toutes les recommandations qui se trouvent entre le Bereshit en Genèse 11 et la bénédiction finale d’Apocalypse 2221, ni même celles qui se trouvent entre les premier et dernier versets du Nouveau Testament. Et si un tel homme existait, à quoi ressemblerait-il ? En tout cas, pas au Christ qui n’hésita pas à désobéir en permanence aux commandements édictés par les exégètes de l’Écriture à son époque.

Deuxièmement, quand bien même beaucoup ont cette ambition d’une pratique irréprochable et absolue de TOUTE la Bible, il n’existera jamais deux personnes parfaitement d’accord sur la manière d’entendre tous les versets — versets qui, pour commencer, pour un grand nombre, sont eux-mêmes exprimés de bien des manières selon les versions !

Quoiqu’il en soit, le projet d’obéir à ce que l’on comprend du moindre mot imprimé dans notre version de la Bible — nous voyons que la relativité s’immisce déjà dès ces deux étapes — est en lui-même une chimère et une dangereuse illusion. En effet, après nous avoir motivés à rechercher Dieu, cette attitude nous éloigne finalement très vite de la croissance spirituelle et... du Christ. Elle nous infantilise.

LE VÉRITABLE ENJEU DES ÉCRITURES n’est pas dans la vérité des mots qui s’y trouvent et encore moins dans l’obéissance aveugle en ce qu’ils disent.
  • Que veut Dieu ? Et qu’est-ce que l’Évangile ? Quel est le but de Dieu quand il parle de vérité ?
  • Le but de Dieu est de faire de nous des Fils de l’homme = des êtres d’une AUTRE NATURE — de SA NATURE. Dans cette nature, la réalité et les lois doivent suivre la volonté des Fils de l’homme, y être soumises.
  • Au travers des Écritures, Dieu témoigne de sa réalité, une réalité irrationnelle, par le biais d’hommes rationnels : de là viennent les incohérences d’un texte pourtant inspiré... mais à des degrés divers car le souffle de Dieu y est mêlé aux souffles des hommes.
  • L’Évangile est une réponse individuelle à la question posée par Dieu. Chacun doit y répondre pour lui-même. Chacun doit donc en quelque sorte écrire son propre évangile.
  • Mais pour les tenants de l’inerrance biblique comme pour les athées, Dieu ne peut parler que dans un texte objectivement parfait, sans incohérence et sans trace de la main humaine. Pour eux, inspiration divine équivaut à perfection « objective », donc rationnelle et quasiment mathématique. Il leur faut donc un document qui soit irréprochable face aux lois de la réalité.
  • Moïse a transmis — de la part des anges (Actes 738, 53 ; Galates 319 ; Hébreux 22) — des mots gravés dans la pierre ...mais le Christ a écrit sur du sable.
  • Dans les Évangiles, Jésus rencontre des individus et les questionne chacun différemment. Chaque personne rencontrée par Jésus a un dialogue exceptionnel, intime et qui lui est strictement particulier avec Dieu, le Christ. Il leur est demandé à chaque-Un, personnellement, de répondre à cette question du Christ : « Qui dis-tu que je suis ? ». Lire la Bible et l’interpréter n’est rien d’autre que cela.

À VENIR
Nous préparons une section de plusieurs pages web sur le sujet des Écritures où nous développerons de manière détaillée et claire (nous l’espérons) notre façon de voir la position du lecteur biblique, l’attitude du croyant face aux Écritures.

Durée : 39 minutes 58
Date : 29 août 2015
Mots-clefs : Quel Dieu ? ; Commander à.../Parler avec... ; Parole collective VS Dialogue personnel ; Lire & Entendre ; Perfection humaine
Causeries associées : 12 · Bible & autorités ; 13 · Système & individu ; 14 · Unité VS Liberté
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Le shabbat

Le shabbat
Genèse 1

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 04:50
durée totale : 1h11
Fiches élaborées par Dianitsa
Qu’est-ce que le shabbat ? Un jour à part, consacré, mais consacré à quoi : au repos ou à la fête ? S’agit-il de plusieurs jours de fête, d’une semaine entière, voire de plusieurs ? Ou bien le shabbat fait-il référence au septième jour de la semaine hébraïque qui commémore le récit de la Création ?

Tout, en effet, est dans la narration...du premier chapitre de la Genèse.

Genèse 1 raconte le triomphe de la lumière sur les ténèbres, autrement dit, des « puissances ordonnatrices » sur le Chaos. Dans ce récit originel, la future Torah est encore cachée, sa présence reste implicite. En revanche, le repos sabbatique en tant qu’arrêt marquant l’achèvement d’une œuvre y est déjà plus clairement révélé.
  • Le Bereshit : un prologue au message des auteurs bibliques, message lui-même construit autour de trois points — la Loi, le peuple d’Israël, la terre d’Israël.
  • L’argument des origines pour imposer son message : le shabbat étant présent à la Création, il vient donc du Créateur.
  • Un « dernier jour » de la semaine à la symbolique eschatologique et sotériologique qui marquerait la destination finale de tout et de tous.
  • Le shabbat comme destination finale du vivant. Mais tomber dans le 7e jour c’est tomber dans l’Éternité et la désincarnation.
  • Phénomène de la cristallisation : les lois de la Nature conduisent à la mort.
  • Le Grand Un des philosophies orientales & la malédiction de l’existence individuelle.
  • Vivre sa mort ou devenir un ordinanthrope : les deux « paradis » proposés par la Loi/la Raison.
  • Quelle est l’« option » du Christ ? Son message est-il concordant avec la construction de Genèse 1 ?
Durée : 1 heure 11 minutes
Date : 4 août 2015
Mots-clefs : Genèse 1 ; Tohu-Bohu ; Raison ordonnatrice ; La Cessation ; Principe rationnel de l’équilibre ; Organisation du vivant ; Jugement ; Logique de la Raison ; Crime contre le Grand Un ; Job ; Volonté individuelle ; Incarnation ; Enfer de la conscience désincarnée ; Le 8e jour et les jours suivants ; Exister ; Différentes réalités ; Révélation(s)
Références auteurs : Étienne Nodet ; Régis Debray ; Rudolf Otto ; Michel Hulin ; Ilya Prigogine ; Jacques Monod
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Pratique du salut

La Pratique du salut
Épître aux Romains · 3/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:03
durée totale : 47:55
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite et fin de la série sur le thème de l’épître aux Romains.

Tous les apôtres ont composé avec la Loi, leur proximité plus ou moins grande avec le Judaïsme s’expliquant par une certaine réalité culturelle, politique ou par des choix stratégiques. Paul fut, parmi eux, celui qui s’est le plus éloigné de la Torah. Cependant, les écrits qu’il a laissés ne nous permettent pas de dire qu’il soit allé jusqu’à une séparation radicale d’avec la Loi, jusqu’à la rupture — rupture pourtant annoncée par le Christ.

Comme le résume le spécialiste du N.T. Bart Ehrman : « Pour Paul, si on est juste aux yeux de Dieu (si on est justifié), les bonnes actions suivront naturellement ; elles n’aident cependant pas à atteindre ce statut. [le statut de Juste] » L’apôtre a donc introduit un changement théologique majeur en insistant sur le salut par la Foi et non par les bonnes actions ( les « œuvres » ) MAIS la condition qu’il pose, la conséquence attendue du salut, d’après lui, transforme toute l’affaire en terrible imbroglio. La condition du croyant est désormais pire qu’avant car il est en quelque sorte libéré de ses chaînes pour produire lui-même sa propre chaîne.

En effet, lorsqu’il s’attelle à expliquer la révolution de la foi en Christ, Paul nous expose un montage sophistiqué où la Loi refait sournoisement surface dans la réalité du croyant. La foi au Christ doit se voir ! Elle doit fournir un résultat palpable et concret. Et cette preuve, ce résultat, consiste en... une conduite qui réponde aux standards de la Loi !!!

Que se passe-t-il donc si les bonnes actions ne suivent pas la conversion ou si elles sont irrégulières, entrecoupées de luttes acharnées, de sempiternels combats, ou encore non-conformes à la morale thoraïque ? La conversion est-elle alors rendue caduque, est-elle annulée ?

La position de l’apôtre Paul ressemble à celle d’un stratège (chef d’entreprise, etc.) qui a un plan génial à ses yeux, mais si ce plan ne fonctionne pas — c’est que les exécutants ont un problème... Si l’homme n’arrive pas à se bonifier, à devenir un être vertueux après sa conversion au Christ, s’il n’est pas victorieux du péché : eh bien il y a un problème quelque part chez cet homme... mais pas dans le plan !
  • Théologie métaphysique de « l’Esprit qui permet au chrétien d’entrer dans une justice morale ».
  • Impossibilité pratique de vivre par l’Esprit et d’atteindre la sainteté visée (à tort).
  • L’« outil de l’Esprit » est ainsi remplacé par l’Église et la vie d’église. C’est-à-dire une organisation pratique, un cadre social qui va pallier à ce « petit » défaut.
  • Le christianisme a donc créé un nouveau judaïsme.
  • Intuition inspirée de Paul : une nouvelle nature donnée par grâce. Mais cette nouvelle nature n’est pas praticable ici-bas ; et ce n’est pas une nature morale.
  • L’Esprit c’est l’autonomie de l’être devant Dieu, libéré du problème « péché/vertu ».
  • Ne pas se laisser écraser par 2000 ans de sacralisation d’une lettre avec ses ambiguïtés, mais prendre le relais de l’intuition de Paul.
  • Le salut est une porte sur l’impossible et cette porte est invisible à la raison.

BONUS : Extraits non montés (rushes) · 30 min 55
Foi pour la Loi : une trahison — La nouvelle Nature — L’allégorie du jardin d’Éden reformulée — Reprendre le texte — Larguer les amarres de la Loi ou bien judaïser — etc.

« Le disciple de Jésus tout comme l’élève de Paul se retrouvent devant la vertigineuse liberté d’avoir à choisir, seuls, comment leur être nouveau se concrétisera. L’évangile ne se commue pas en loi. »

Daniel Marguerat, Paul interprète de Jésus, in Les premiers temps de l’Église, Gallimard Folio Histoire, 2004.

Durée : 47 minutes 55 secondes
Date : 4 juillet 2015
Mots-clefs : Judéo-christianisme ; Discipline morale ; Auto-persuasion ; Retour au Sinaï ; Traditions scripturaires ; Sainteté & Résurrection ; Saint-Esprit joker
Références auteurs : Kierkegaard ; Schleiermacher
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Paul et la Loi

Paul et la Loi
Épître aux Romains · 2/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:20
durée totale : 44:19
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la série sur le thème de l’épître aux Romains.

L’épître aux Romains est à la fois le testament théologique de Paul et la base du christianisme. Son propos développe un alliage de Foi et de Loi très subtil et trompeur qui a donné naissance à une civilisation, rien moins, mais qui trahit le Christ. En effet, en dépit des protestations de forme et des formules d'annonce révolutionnaires, le Christ que Paul présente n’est pas détaché de la Loi.

Sa nouveauté, pour l’apôtre, est d’offrir un moyen gracieux pour atteindre à la perfection morale exigée par la Loi, autorité suprême ainsi identifiée à Dieu et définitivement confirmée dans sa suprématie.

Après avoir convoqué à bon escient l’exemple d’Abraham dans le chapitre précédent, c’est-à-dire pour défendre la primauté de la Foi sur les commandements de la Torah, l’apôtre, dans le chapitre 5, saccage l’allégorie du jardin d’Éden pour les besoins de sa démonstration tout au service d’un but erroné.

Le tissage entre les deux vêtements, l’ancien et le nouveau, se resserre et l’erreur de Paul va crescendo...
  • Rejet de la pratique rigoureuse des œuvres de la Loi, certes, mais sa Justice demeure.
  • Une rhétorique thoraïque, un cadre de pensée fortement dépendant de l’Ancien Testament et des fondamentaux de la Torah — donc de l’exigence morale de l’arbre du Bien et du Mal.
  • Le faux Christ de Paul : Sauvé pour accomplir la Loi !
  • Loi et Grâce : but et moyen ; âge de la maturité et âge de l’inconscience (cf. Ashkénazi).
  • Les deux Adam : exégèse au ras des pâquerettes.
  • Les deux Adam : une question de nature de l’homme — Obéissance & Désobéissance.
  • Perfection morale = Animal intelligent = Adam angélique = le Christ ?
  • Alors quel but ? — Être un enfant engendré de Dieu, ayant Sa nature, c’est-à-dire doué d’une volonté qui fasse autorité, insoumis aux logiques naturelles. Pleinement conscient ET pleinement libre.
Durée : 44 minutes 19 secondes
Date : 26 juin 2015
Mots-clefs : Judéo-christianisme ; Au-delà de la Morale ; Scandale d’une autre nature ; Genèse 2-3 ; Galates 3 ; Qui est Dieu ?
Références auteurs : Léon Ashkénazi
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Les deux justices

Les deux justices
Épître aux Romains · 1/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 04:22
durée totale : 39:21
Fiches élaborées par Dianitsa

& Nouvelle série de causeries, sur le thème de l’épître aux Romains.

Monument théologique, référence littéraire mondiale, la lettre de Paul aux Romains est un texte d’une articulation rigoureuse qui pose les fondements de la doctrine chrétienne telle qu’elle a été pensée et entreprise tout au long des siècles qui nous séparent de l’auteur. L’argumentation magistrale de l’« envoyé du Christ » manifeste sa puissance d’analyse aussi bien que son intimité avec les Écritures.

Pourtant, on découvre une grave discordance avec la pensée du Ressuscité, erreur qui va s’amplifier au fil des chapitres. La Justice de Dieu telle qu’elle est définie à la fois par la conscience humaine et par la Torah, c’est-à-dire comme morale du Bien et du Mal et comme système de rétribution de cette morale, n’est pas, selon nous et contrairement au postulat de Paul, la véritable Justice du Père — celle que le Christ est venu annoncer.

La critique peut paraître folle, voire insultante ou simplement ridicule, mais il suffit d’expérimenter les difficultés pratiques, les impasses qui défient tout chrétien attentif aux admirables constructions théologiques de l’apôtre pour comprendre que l’épître aux Romains n’a pas « tout dit ». Au contraire, nous pensons que malgré sa foi brûlante, sa pénétration intellectuelle et son inspiration indéniables, Paul a raté un élément clef de la Bonne Nouvelle du Christ.
  • L’enjeu des convertis « pagano-chrétiens ».
  • La guerre multiséculaire des partisans du salut-par-les-œuvres contre les tenants du salut-par-la-foi.
  • Le nouveau moyen d’atteindre au salut proposé par Paul : une révolution en son temps.
  • Quel but pour ce nouveau moyen ?
  • Une pratique morale qui mène au meurtre.
  • La Justice du Christ.
  • Créature ou bien Fils/Fille de Dieu ?
Durée : 39 minutes 21 secondes
Date : 10 avril 2015
Mots-clefs : Mitsvot ; Morale ; Salut & Justice ; Abraham ; Royaume des Cieux ; Foi vs Œuvres ; Djihadisme ; Judéo-christianisme
Références auteurs : Saint Augustin
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Fils de David ?

Identité de Dieu · 4/4
Fils de David ?

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 07:16
durée totale : 01h10
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite et fin des causeries précédentes sur le thème : « À propos du Christ »

Toujours dans l’optique de renverser la perspective traditionnelle qui soumet le Nouveau Testament à l’Ancien, et après avoir réfuté la réalité du Christ comme sacrifice expiatoire tributaire de la Loi, nous interrogeons à nouveau le texte ainsi que nos consciences sur le thème du Roi-Messie.

La tradition, qui pèse plus lourd que nous ne sommes prêts à l'admettre dans nos conceptions, nous présente un messie comme étant fils du Roi David, donc à l’image de ce personnage biblique. Ce messie de l’Ancien Testament posséderait en miroir toutes les qualités du Roi David : chef militaire, chef religieux et juge.

Cependant le Christ a désarçonné les tenants de la tradition par une remise en question manifeste de l’identité du Messie telle que décrite et développée dans l’A.T. S’agit-il d’un malentendu ou d’une authentique erreur d’identification ?
  • Jésus de Nazareth semble répondre aux critères du Roi-Messie de la Tradition mais il refuse le couronnement à Jérusalem : a-t-il eu ce geste en vue d’un retour ultérieur ?
  • Le retour à Béthanie et le refus du règne collectif : un problème chronologique ou une erreur sur LA NATURE et L’IDENTITÉ du Messie ?
  • LA QUESTION DE JÉSUS AUX PHARISIENS (Marc 12) — Une question de génétique ? — Matthieu et Luc : La « preuve » par la généalogie.
  • Les psaumes 110 et 109 synthétisent le processus messianique selon la tradition.
  • Le problème du personnage du Roi David : Dieu et la royauté.
  • Le Christ est-il un être politico-moral ? — Oindre une fonction.
  • Actes 214-36 et le psaume 16 : Amalgame et confusion.
  • Le Christ est Celui qui fait sortir l’individu de tous les déterminismes.
  • Les implications de cette dé-filiation du Christ au Roi David aux niveaux eschatologiques (« Retour » et Royaume des Cieux) et dans la relation de l’homme avec Dieu.
Durée : 1 heure 10 minutes
Date : 26 novembre 2014
Mots-Clefs : Marc 11-12 ; Jean 12 ; Entrée à Jérusalem ; Béthanie ; Puissance du Christ ; Comportement énigmatique du Christ ; Prophéties de l’AT ; Retour du Christ ; Millenium ; Portrait du Messie ; Remise en question de la tradition ; Psaumes de David ; Corps collectif ; Mission civilisatrice ; « Rectifier » le Christ ; Conception du Messie ; Généalogie ; Royauté ; Relation Dieu-Homme ; Actes 2 ; Torsion des Écritures ; Désir de résurrection ; Existence individuelle vs Universalité ; Douter du texte ; Fils de l’homme ; Royaume des Cieux ; Genèse 2-3 ; Coudre l’ancien vêtement au neuf
Références auteurs : Daniel Boorstin ; Lev Chestov ; Kierkegaard vs Hegel ; Jacques Ellul
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Subterfuge

À propos du Christ · 3/4
Subterfuge

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 02:22
durée totale : 58:54
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la précédente causerie sur le thème : « À propos du Christ »

Nous avions terminé la précédente causerie en nous interrogeant sur le but et la valeur du sacrifice de Christ. Retour sur l’expiation, ou plutôt la NON-expiation de Christ à la Croix. Nous avions expliqué pourquoi la Crucifixion n’était pas une expiation — elle n’est pas une compensation légale pour nos péchés car Dieu est au-dessus de la Loi, Il n’est pas tenu d’obéir à son tribunal.

Nous voulons insister ici sur ce qu’est l’œuvre de la Croix :

L’ŒUVRE DE LA CROIX EST UN SUBTERFUGE DE DIEU ET LA CRUCIFIXION UNE PANTOMIME.
Le but de cette pantomime est de délivrer l'homme de la Raison qui règne sur son intelligence et, ce faisant, de lui ouvrir l’accès à la Foi.
  • L’ange de la raison assommé par la Croix. L’arbre de vie est en vue. Mais le nouveau-né à la vie de la Foi ne comprend pas les tenants et les aboutissants de cet événement (sa conversion).
  • Le come-back de la Raison et de sa sœur la Logique du bien et du mal : elles identifient et proclament la Crucifixion comme étant l’expiation ultime. Dérives légaliste ou charismatique au tournant.
  • La Crucifixion, une œuvre relationnelle et psychologique dirigée vers l'homme : Dieu s’est mis à notre niveau non seulement physiquement mais il a également tenu compte de nos limitations rationnelles.
  • C’est pourquoi il a dû ruser avec la Raison et mettre en scène une pantomime de paiement à la Loi.
  • Comprendre cette dimension du Christ permet de grandir dans l’intimité du Père et de croître en tant que Fils de l’homme.
  • Le subterfuge infirme définitivement la prééminence de la Loi et confirme l’Élection. Dieu est à l’initiative de TOUT.
Durée : 58 minutes 54 secondes
Date : 05 novembre 2014
Mots-clefs : Œuvre de la Croix ; Sacrifice ; Mise en scène ; Relationnel ; Coup de théâtre ; Basculement historique ; Nature rationnelle ; Limites de l’homme ; Ange de la Raison ; Culpabilité ; Apparences ; Libération psychologique ; Spectacle thérapeutique ; Œuvre invisible ; Dimension de la Foi ; Luc 4 13 ; Pantomime ; Légalisme ; Interprétation traditionnelle ; Fausse route ; Christ vs Moïse ; Système logique ; Confusion spirituelle ; Moralisme & Mysticisme ; Christ défiguré ; Maturité de la relation ; Intimité avec le Père ; Croissance ; Un Dieu qui trompe ; Arbitraire de Dieu ; Scandale pour la Raison ; Élection ; Initiative de Dieu ; Dernière « séparation créatrice » ; Projet fou ; Volonté & Raison
Références auteurs : Léon Chestov ; Saint Augustin
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Expiation

À propos de Dieu · 2/4
Expiation

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la précédente causerie sur le thème : « À propos du Christ »

Que signifie l’expression « Christ a payé pour nos péchés » ? À qui aurait-t-Il payé et quel est au juste le détail de cette transaction cosmique ? Ce renflouage de l’astronomique dette humaine a-t-il réellement eu lieu ?

L’épître aux Hébreux développe en profondeur et dans un détail parfois déconcertant l’image à la fois judaïque et christique de l’Agneau expiatoire. Agneau de Dieu, Holocauste perpétuel… Un aspect majeur du Christ en lien direct avec la pierre angulaire de son parcours terrestre et avec notre salut : sa crucifixion.

QUELLES SONT LES IMPLICATIONS D’UNE TELLE VISION DE LA PERSONNE DE DIEU ET DE L’ŒUVRE DU CHRIST ?
  • Vouloir caser Christ dans le bal masqué des vérités rationnelles.
  • L’homme pratique le mal : en quoi est-ce un problème ?
  • Le système de rétribution est conforme à notre nature rationnelle ; notre conscience en a besoin.
  • La Résurrection face au Tabernacle : lequel est le plus divin ?
  • Comment Dieu traite-t-il à la fois le problème de la justice et celui de notre conscience soumise à la loi du bien et du mal ?
  • Le sacrifice de Christ : quel but et quelle valeur ?
Durée : 1 heure 10 minutes
Date : 02 octobre 2014
Mots-clefs : Subversion du Christ ; Énigme du Christ ; Irréductibilité de la mort ; Spéculations post-mortem ; Logique du Bien & du Mal ; Logique de la Justice ; Rétribution ; Sanctification ; Choix devant l’homme ; Conscience & mémoire de la faute ; Tabernacle ; Épître aux Hébreux ; Pratique du Bien ; Prééminence de la Loi ; Marc 14 36 ; Marchandage divin ; Sacrifice non-légal ; Pardon & Confiance ; Délivrance ; Rupture avec la logique ; Allégorie de l’AT
Références auteurs : Lev Chestov
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Identité

À propos de Dieu · 1/4
Identité

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:46
durée totale : 47:06
Fiches élaborées par Dianitsa
On aborde généralement la question de Dieu sous l’angle de son existence par opposition à sa non-existence. La question est-elle pertinente ou hypocrite ? Quelle est la meilleure question à poser sur ce sujet ?
  • Croire ou ne pas croire : là n’est pas la question.
  • L’identité, ou plutôt les différentes identités de la Vérité dernière.
  • G.K. Chesterton et l’homme intelligent qui empile dogme sur dogme.
  • L’Homme qui ne croit qu’en lui-même est-il un fou ?
  • Que trouve-t-on derrière les différents masques ?
  • Le processus d’élaboration d’un système religieux à partir d’une révélation : exemple de l’Islam.
  • Einstein, les Lois de l’univers et les « pauvres débiles » qui croient en l’impossible d’un Dieu personnel.
  • Qui nous fera sortir du bal masqué ?
  • Bible et Autorités.
  • La lutte contre les vérités définitives.
  • Les deux Écritures ; exemple d’Élie.
  • La Bible : une synthèse du mouvement de la Raison — mais pas seulement.
Durée : 47 minutes 06 secondes
Date : 27 septembre 2014
Mots-clefs : Vérités dernières ; Faux débats ; Systèmes de croyance ; Croyance & Intelligence ; Apocalypses ; Construction d’une religion ; Dieu raisonnable ; Raison supérieure ; Véritable athéisme
Références auteurs : G. K. Chesterton ; Régis Blachère ; Paul Casanova ; Albert Einstein
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Unité vs Liberté

Comment lire la Bible ? · 3/3
Unité vs. Liberté

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 04:39
durée totale : 2h00
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite et fin des deux causeries précédentes sur le thème : « Comment lire la Bible ? »

L’Écriture présente une autre opposition qui fait écho aux deux discours de la Loi et de la Foi mais se retrouve en-dehors de la Bible et même au-delà du domaine religieux. Cette opposition possède une dimension universelle.

En effet l’antique projet universel d’Unité et d’Harmonie est repris dès les premières pages de la Bible. De son côté, l’homme, qui a reçu de Dieu Sa Liberté et potentiellement Sa puissance créatrice, est tiraillé entre l’exigence rationnelle de l’Unité et son accomplissement ontologique d’exister en tant qu’individu, en tant que Fils de l'homme et Fils de Dieu.

Dans son désir d’établir le Royaume de Dieu sur terre, le Christianisme a rejoué ce déchirement - mais son Millenium est déjà passé.
  • Le Bereshit, parfaite illustration d’une interprétation unitaire du projet divin ; Mur de Planck et astrophysique : un discours parallèle au Bereshit.
  • « Et la Torah fut » : Projet des auteurs du Bereshit (les puissances rationnelles et légalistes contre le Chaos) ; L’Allégorie de la Reine pour expliquer le processus créateur divin.
  • L’idée du Messie  - un palliatif à l’échec de la Loi à faire advenir un Âge d'Or.
  • L'erreur de la Réalité : confondre le chaos avec la liberté  - car l'origine du Mal, dixit la pensée rationnelle, c’est l’existence individuelle qui rompt l’harmonie du Grand Un.
  • Le vrai Messie explique la Torah en invitant l’homme à la dominer pour entrer dans la liberté existentielle ; Son projet est la Liberté.
  • Le double Grand Écart du Christianisme  - Grand Écart entre Loi et Foi, et Grand Écart entre les 2 Anciens Testaments.
Durée : 2 heures
Date : 7 août 2014
Mots-clefs : Communauté vs Identité ; Pulsions contradictoires ; Tohu-bohu ; Séparation & organisation ; Loi & Shabbat ; Projet des auteurs ; Construction de l’AT ; Lumière du 1e jour ; Torah ; Cosmogonie ; Évolutionnisme ; Astrophysique ; Puissances rationnelles ; Elohim ; Ombre de Dieu ; Transparence des Anges ; Liberté humaine ; Tikoun ; Particularité du peuple juif ; Concept du Messie ; Philosophies orientales ; Volonté ; Juger les Lois ; But du Père ; Grand Un ; Projet du Christ ; Intériorisation de la morale ; Fin de la religion ; Pensée grecque ; Totalitarisme ; Tiédeur ; Fin de l’Église ; Corps mystique vs Fraternité
Références auteurs : Régis Debray ; Paul Beauchamp ; Étienne Klein ; Catherine Chalier ; Jacques Ellul ; Anaximandre ; L. Chestov ; Adi Sankara ; Luc Ferry ; Marcel Gauchet ; Clément d’Alexandrie ; Karl Barth
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Système et individu

Comment lire la Bible ? · 2/3
Système & individu

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 05:10
durée totale : 1h09
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la causerie précédente sur le thème : « Comment lire la Bible ? »

Explication des deux Écritures dans le détail.
  • La 1re Écriture : Un principe civilisateur ; un système logique et clos qui soumet l’homme.
  • La 2e Écriture : Un Dialogue qui a pour but de tuer l'Ego ; une sortie définitive du général.
  • La Loi ne change pas l’essence de l’homme.
  • Darosh Darash : L’espace dans le texte qui offre la possibilité du Dialogue ; une technique à double tranchant.
Durée : 1 heure 09 minutes
Date : 15 juillet 2014
Mots-clefs : Système & Anarchie ; Objectivité & Subjectivité ; « Christianisme objectif » ; Système clos vs Existence-intervalle ; Individu=Vérité ; Loi=Principe de prosélytisme ; Justice & Ego ; Fouet de la Loi ; Ego vs Individu ; Sortie du système ; Processus biblique ; Nouvelle naissance ; Talmud ; Injonction d’interpréter ; Renforcer le système ; Dialogue individuel ; Jésus de l’Histoire ; Fil conducteur & preuves ; Immédiateté directe ; Écriture sur le sable ; Oreilles pour entendre ; Job ; Échec de la Torah ; Imperfection de la Bible
Références auteurs : S. Kierkegaard vs G. W. F. Hegel ; David Rousset ; Gérard Leclerc ; Marc-Alain Ouaknin ; Ernest Renan ; Alfred Loisy ; Rudolf Bultmann ; Élisée Reclus
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Comment lire la Bible ?

Comment lire la Bible ? · 1/3
Bible & autorités

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 05:26
durée totale : 1h01
Fiches élaborées par Dianitsa
La question est vaste et complexe. Appréhender les Écritures comme Parole émanant du Christ ne simplifie pas les choses, bien au contraire car, en effet , comment aborder une parole vivante ?
Quelques pistes :
  • Bible et Autorités.
  • La lutte contre les vérités définitives.
  • Les deux Écritures ; exemple d’Élie.
  • La Bible : une synthèse du mouvement de la Raison — mais pas seulement.
Durée : 1 heure 1 minute
Date : 8 juillet 2014
Mots-clefs : Auteurs bibliques ; Théologiens & exégètes ; Étude biblique ; Vérité définitive ; Démarche de recherche ; « Science de Dieu » ; A priori ; Interpréter le texte ; Sacralité des mots ; Credos ; Emploi prosaïque des Écritures ; Inconfort de la foi ; Stalingrad ; Lecture-lutte ; Foisonnement et pièges du texte ; Murmure de Dieu ; Élie & les paroles de Dieu ; Intégrisme ; Point de rupture ; Doute ; Désastre fructueux ; Convictions brisées ; Synthèse biblique & inspiration extra-biblique ; Roi Abija ; Contradictions du texte ; Vérités tutrices ; Cou raide
Références auteurs : Jacques Ellul ; Léon Chestov ; Fritz & Clara Haber
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Ce qui sort de l’homme

Ce qui sort de l’homme
Marc 7

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:26
durée totale : 47:00
Fiches élaborées par Dianitsa
Dans quelle mesure le corps et l’âme d’un homme sont-ils liés ? Qu’est-ce que l’homme pour le Christ ?
Face à des hommes qui se glorifient de leurs règles d’hygiène, le Christ, que nous avons pourtant vu guérir nombre de malades, semble dire à l’homme en général dans ce passage : « Ton corps ne m’intéresse pas ».
L’explication qu’il offre paraît logique mais sa conclusion - « Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur » - nous interpelle.
  • Le Messie est-il un nouveau Moïse ?
  • Purification du corps, purification de l’âme : Freud et la Torah intérieure.
  • L’âme nue et l’épée tournoyante de la Raison.
  • La nature du Ressuscité : Il est maître des Lois et de la Raison.
Durée : 47 minutes
Date : 17 juin 2014
Mots-clefs : Paradoxe ; Scandale ; Purification ; Talmud ; Choses invisibles ; Corporéité ; Nature humaine ; Idée du Messie ; Évolution ; David ; Osée 6 ; Psaume 40 ; Intériorité ; Monothéisme ; Inconscient & conscient ; Égypte ; Judaïsme ; Psychanalyse ; « Pulsion de savoir » ; Genèse 2-3 ; Création de l’homme ; Puissance de la Logique ; Psyché ; Limitations humaines ; Cercle vicieux ; Psaume 51 ; Accomplir sa volonté ; Fils de Dieu
Références auteurs : Chestov ; Sigmund Freud ; Yosef Yerushalmi ; Søren Kierkegaard
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Les Béatitudes · 3/3

Les Béatitudes
Le sermon sur la montagne · 3/3

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite et fin des causeries précédentes sur le thème du Sermon sur la montagne

Les Béatitudes sont le préambule lyrique au sermon sur la montagne en même temps que sa synthèse ; une sorte d’abrégé.
Les deux traductions en concurrence de son terme anaphorique Asher s'opposent en apparence : le statique « heureux », ou « béat », face au dynamique « en marche ». L’une et l’autre de ces traductions ne diffèrent pourtant pas sur le fond. Les deux expressions rendent compte de l’élection de « ceux-là qui » suivent un certain programme. La question, qui sous-tend le passage entier du Sermon, est : s’agit-il du programme du Christ ?
  • Asher : « En marche » vers le bonheur terrestre — Un programme moral, une ascension pyramidale.
  • Améliorer l’homme : un christianisme sous influence judaïque — Exercices spirituels.
  • Le programme du Christ c'est la Résurrection.
Durée : 52 minutes 40 secondes
Date : 12 juin 2014
Mots-clefs : Traduction Bible ; Deutéronome 28 ; II Pierre ; Progression par paliers ; Processus de bénédiction ; Efforts personnels ; Imitation du Christ ; Méthode de vie ; Introspection ; Mortifications ; « Torah christique » ; Bouddhisme ; Soumission à la Loi ; Judaïsme ; Jacques vs Paul
Références auteurs : André Chouraqui ; Marie Vidal ; Kierkegaard ; Alphonse de Liguori ; Ignace de Loyola ; Aristote ; Alain Houziaux ; Platon ; Lev Chestov ; Plotin ; Dostoïevski
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Le Sermon sur la montagne · 2/3

Le Sermon sur la montagne · 2/3
La dimension de la Foi · Matthieu 5-7

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 06:15
durée totale : 53:00
Fiches élaborées par Dianitsa

& Suite de la causerie précédente sur le thème du Sermon sur la montagne

Le Sermon sur la montagne est-il un discours positif à prendre au pied de la lettre, ou bien s’agit-il d’une préparation à un tout autre discours ?
  • La Foi — Comment naît-elle ? — Que vise-t-elle ? — Sa dimension existentielle — Ce qu’entraîne sa subversion.
  • Le Royaume des cieux seul — L’incognito — La Résurrection — La lutte spirituelle.
Durée : 53 minutes
Date : 9 juin 2014
Mots-clefs : Matthieu ; Esprit de la Loi ; Foule ; Leurre ; Cénacle ; Recherche de la perfection ; Prophète de la paix ; Discours de l’impossible ; Dieu trompe les hommes ; Promesse de la Loi ; Raison ; Bien & Mal ; Animal intelligent ; Lois du réel ; Obéissance parfaite ; Vérités éternelles ; Monisme ; Nature humaine vs nature angélique ; Liberté ; Incarnation ; Conscience ; Vie éternelle vs Éternité ; Fils de l’homme ; Autre justice ; Nature de Dieu ; Chemin de la foi seule ; Culpabilité ; Autre Dieu ; Rapport existentiel ; Temples de Dieu ; Corps spirituel constitué ; Maître & serviteurs ; Bonnes œuvres ; Fraternité ; Vieil homme ; Mélange Loi+Foi ; Esprit de la Résurrection ; Au-delà ; Incognito ; Bereshit ; « Persévérance des saints »
Références auteurs : Gandhi ; Léon Chestov ; Luther
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Le Sermon sur la montagne · 1/3

Le Sermon sur la montagne · 1/3
Le choc de la Loi · Matthieu 5-7

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:42
durée totale : 48:44
Fiches élaborées par Dianitsa
Les chapitres 5, 6 et 7 de l'évangile selon Matthieu mettent en scène un Christ magistral et didactique en train de dérouler une prédication qui ressemble étrangement à une table de lois nouvelle version.
Comment aborder ce passage qui mêle étroitement la sévérité de la Loi à l’annonce de la Grâce ? A-t-on affaire ici à un discours sorti du Christ ?
  • Intro — Trois longs chapitres, un discours articulé, un condensé du christianisme ?
  • La Loi à son paroxysme — Perfection — Deux réactions possibles.
Durée : 48 minutes 44 secondes
Date : 7 juin 2014
Mots-clefs : Genèse 1-3 ; Tradition juive ; Narration biblique ; Dogmatique ; Le Christ & la foule ; Discours négatif ; Loi-Foi-Royaume des Cieux ; Prosélytisme ; Idéal de la Loi ; Morale ; Perfection ; Torah écrite-Torah orale ; Elohim ; Libre-arbitre de l'homme ; Joug de fer ; Méthode de Dieu ; Point de rupture ; Intégrisme religieux ; Réincarnation ; Chemin du mérite vs chemin de la Foi ; Les accablés ; Job ; Cantique des Cantiques ; Parabole des deux maisons ; Impossible de Dieu ; Devenir Fils de l’Homme
Références auteurs : Léon Ashkénazi ; Jacques Ellul ; Paul Valéry ; Henri de Régnier
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Je bâtirai mon Église

Je bâtirai mon église
Matthieu 16

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
Fiches élaborées par Dianitsa
Matthieu 16.17-19 — un passage hautement controversé qui serait prétendument la preuve, de Sa bouche même, que le Christ a établi l’Ecclésia.
  • Les termes hébreux et grecs.
  • L’impérieuse théologie de l'Église n’a pas été « anticipée » par le Christ.
  • Changement d’identité : l’homme charnel, l'homme spirituel, et l'homme antichrist.
Durée : 45 minutes 58 secondes
Date : 26 mai 2014
Mots-clefs : Versets controversés ; Paroles du Christ ; Interprétation ; Extrapolation ; Ecclésia-Synagogue ; Corpus Christi ; Dogmes construits ; Grec-Hébreu ; Système ecclésiastique ; Pierre ; Identité ; Nouvelle naissance ; Intimité avec le Père ; Parole collective ; Nouveau temple ; Fraternité ; Devenir de l'homme ; Collectif vs Individu ; Le satan ; Jean 10
Références auteurs : Kierkegaard ; Dostoïevski
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Jérémie et le Christ

Jérémie et le Christ
Livre de Jérémie

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 05:17
durée totale : 30:07
Fiches élaborées par Dianitsa
Dans l’histoire de la Révélation du Christ, le livre de Jérémie marque un passage charnière. En quoi consiste cette charnière ? Elle est multiple : Jérémie, c’est d’abord le prophète de l’aporie, c’est-à-dire de l’impossibilité, de l’impasse – impasse personnelle et impasse historique.
À travers ses souffrances et son apprentissage prophétique, Jérémie est formé à entendre la voix du Dieu d’une manière nouvelle. Un prophétisme radicalement différent qui inaugure symboliquement rien moins qu’un nouveau type de relation avec le Dieu. Jérémie, c’est aussi la déportation imminente à Babylone, qui marque en apparence la fin de la civilisation la plus morale de l’époque.

Ces passages par le creuset et ces messages amers, révoltants même (l’ennemi idolâtre est le serviteur de Dieu, le Temple sera détruit), sont des séismes qui préparent le peuple de Dieu à l’abandon de la Loi et du sacerdoce collectif en faveur de la Foi individuelle. Chose éminemment choquante à l’esprit humain aujourd’hui encore…

Car dans le livre de Jérémie, l’Ancienne et la Nouvelle alliance de Dieu – deux œuvres divines majeures mais distinctes – se heurtent pour la première fois avec le fracas formidable qui annonce à l’homme l’avènement d’un nouvel univers qui est en réalité l’avènement d’une nouvelle dimension spirituelle.

Cette causerie est amplement basée sur le livre Jérémie, d’André Neher.
  • Centralité du livre de Jérémie
  • Le Temple et l'Église : destruction annoncée.
  • Ta vie sera ton butin : l’Existentialisme.
Durée : 30 minutes 07 secondes
Date : 18 avril 2014
Mots-clefs : Prophète maudit ; Ancien Testament ; Église & hérésies ; Destruction du Temple ; Nouvelle alliance ; Matthieu 27 9 ; Tradition talmudique ; Prophétismes ; Saül, Samuel & Élie ; Relation Homme-Dieu  Dieu politique vs. Dieu intime ; Jugement de l’Église ; Fait religieux ; Trésor divin ; Annonce du Christ
Références auteurs : Karl Barth ; Thomas Römer ; André Neher
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Soyez parfaits

Soyez parfaits
Matthieu 5-7

Les causeries akklésiastiques
Ivsan et  Dianitsa Otets
EXTRAIT - 03:29
durée totale : 57:12
Fiches élaborées par Dianitsa
Cette causerie est une ébauche synthétique des trois discussions consacrées au Sermon sur la montagne.

Durée : 57 minutes 12 secondes
Date : 13 avril 2014
Mots-clefs : Pseudo-synthèse de l’Évangile ; Trois discours du Christ ; Paroxysme de la Loi ; Problème de nature ; Intentions cachées ; Exigences impossibles de la Loi ; Culpabilité ; Les « violents » pour le Royaume ; Pratique rigoriste ; Foule & Individu ; Impasse des accablés ; Contre-pied de la Loi ; Dieu & la Loi ; Faveur de Dieu ; Masses religieuses ; Incitation à la révolte ; Collaboration avec Dieu ; Sainteté apparente ; Civilisations « avancées » ; L’homme & sa liberté ; Les dimensions de la Foi ; Amalgame Morale & Foi ; Régression ; Levain dans la pâte ; Fides et Ratio ; But de la Loi ; Mécanisme magique ; Théurgie ; Dieu-machine ; Bénéfices terrestres ; Obéissance & Rétribution ; Royaume des Cieux seul ; Prémices ; Réalité de l'individu ; Rapport de liberté ; Messie à venir
Références auteurs : E. Kant ; Bertrand de Jouvenel ; Jean-Paul II ; Max Weber
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